C’est un vieux débat qui anime parfois les discussions de fans NBA : quelle est la plus grande franchise de l’histoire de la Ligue ? Lakers ou Celtics ? Là où les supporters angelenos évoquent les grands noms passés par la Californie (Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson, Shaquille O’Neal, Kobe Bryant), ceux du Massachusetts brandissent le nombre de bannière accrochée au plafond du TD Garden, 17, le plus haut total du championnat. Jusqu’à cette nuit ? Dans la bulle d’Orlando, les Lakers possèdent une occasion en or de rattraper enfin l’éternel rival vert, dix ans après le 16ème trophée de la franchise.

Avec le « Mamba Jersey » sur les épaules

A un pas du sacre, les Lakers touchent au but dans une saison qui restera dans les annales de bien des manières. Le décès tragique de Kobe Bryant, la disparition de David Stern aussi, le commissioner historique de la NBA, les tensions raciales et sociales déclenchées par la mort de George Floyd et évidemment la pandémie de Covid-19 marqueront à jamais cette campagne 2019-2020. C’est d’ailleurs avec le « Mamba Jersey », maillot hommage à Kobe Bryant, que LeBron James, Anthony Davis et la troupe de Frank Vogel vont tenter d’obtenir une quatrième victoire cette nuit face au Heat. Manière de guérir un chagrin encore vif dans les têtes et les cœurs des Purple and Gold.

Six ans loin des Playoffs

17, c’est donc le chiffre magique après lequel court Los Angeles depuis 2008 et le dernier titre en date des Celtics. C’était contre les Lakers, déjà, et deux ans plus tard, L.A. avait réduit l’écart avec les C’s en réalisant un back-to-back (2009, 2010) face à Orlando et… Boston. Après cette date, l’équipe du Staples Center a mangé son pain noir, loupant le virage de la fin de carrière de Kobe Bryant : entre 2014 et 2019, les Angelenos ont regardé les Playoffs à travers leur poste de télévision, une anomalie sportive pour une formation aussi mythique. Pour sa 32ème apparition en Finale (contre 21 pour Boston), Los Angeles peut renforcer un peu plus sa légende et retrouver ses lettres de noblesse après une décennie d'attente. Histoire de relancer un débat qui n’a pas fini d’agiter les conversations des amoureux du ballon orange.