NBA : Les Clippers maudits ?
En quête d’une première finale de Conférence dans l’histoire de la franchise, les Clippers se sont encore écroulés dimanche face aux Nuggets (98-111).
Après avoir laissé filer une avance de 16 points deux jours auparavant, les Clippers ont compté jusqu’à 19 points d’avance sur les Nuggets dans le troisième quart-temps avant de s’incliner dimanche lors du sixième match de cette demi-finale de la conférence Ouest (98-111). Cette bien mauvaise habitude ne date pas d’hier pour une franchise qui n’a jamais réussi à atteindre la finale de la conférence depuis sa création en 1970, que ce soit à Buffalo (1970-1978), à San Diego (1978-1984) ou depuis son déménagement à Los Angeles.
En 2015, déjà entraînés par Doc Rivers, les Clippers, emmenés par le duo Chris Paul-Blake Griffin, s’étaient notamment écroulés face aux Rockets en demi-finale de conférence, après avoir mené 3-1. Vont-ils de nouveau craquer face à ces Nuggets miraculés, qui pourraient entrer dans l’histoire en remontant deux fois d’affilée un tel déficit ? "On s’est juste refroidis dans le dernier quart", tempère Kawhi Leonard, qui garde forcément un bon souvenir de son dernier match 7, remporté l’an dernier avec les Raptors face aux Sixers grâce à son fameux buzzer–beater ayant rebondi quatre fois sur l’arceau avant de rentrer.
"Ce n'est pas la panique"
"Mais on continue à rentrer dans la raquette, à se passer la balle. Et puis on est restés statiques et on n’arrivait plus à rentrer nos tirs", poursuit le dernier MVP des Finales et double-champion NBA. Son coach a une analyse bien différente. "On a arrêté de faire circuler le ballon. Et on a arrêté d’attaquer. C’est marrant parce que d’habitude, à la fin d’un match, on dit que c’est notre défense qui nous a laissé tomber. Mais aujourd’hui, je pense vraiment que c’était notre attaque", soupire Rivers. Tous s’accordent néanmoins à dire que les Californiens ont encore toutes les clés en mains. Ils l’espèrent en tout cas.
Et l’état d’esprit du groupe est "positif" assure Paul George : "Ce groupe est uni. On est aux commandes. Ce n’est pas la panique. On a un match 7 à jouer. On s’est mis dans cette situation et c’est à nous de nous en sortir." Un "PG" deuxième meilleur marqueur du match (33 points) mais avec le pire différentiel de la rencontre (-23), devant Montrezl Harrell (-19). Et ce dernier est très contesté, notamment car Ivica Zubac (+11) s’en est encore une fois mieux sorti contre Nikola Jokic. "Si on regarde les plus-minus, ce que, je pense, beaucoup de gens font, je pense qu’aucun de nos intérieurs n’a été efficace ce soir honnêtement", balaie Rivers. Qui va, lui aussi, devoir réagir pour ne pas connaître une nouvelle désillusion mardi soir. Le résumé du game 6