NBA - Houston : DeMarcus Cousins n'a pas raté sa chance contre Dallas
Titulaire en l'absence de Christian Wood, DeMarcus Cousins a pleinement profité de cette opportunité de s'illustrer pour montrer de quoi le pivot des Houston Rockets était encore capable face aux D
Trois ans après, DeMarcus Cousins brille à nouveau sur les parquets en NBA. De retour cette saison après une nouvelle grosse blessure dans sa carrière, le pivot des Houston Rockets a parfaitement profité de l'absence de Christian Wood contre les Dallas Mavericks pour se rappeler à notre bon souvenir. En effet, très discret jusque-là avec sa nouvelle franchise, « Boogie » a été essentiel dans la victoire des siens à l'American Airlines Center (108-133), dans la nuit de samedi à dimanche.
Si Eric Gordon a également été très bon offensivement, avec 33 points (à 10 sur 17 aux tirs), Cousins a, lui, été bien plus complet lors de sa 3eme titularisation de la saison. En un peu moins de 30 minutes, le numéro 15 a noirci sa ligne de statistiques, avec 28 points (à 9 sur 15 aux tirs, dont 4 sur 8 à trois points), 17 rebonds et cinq passes décisives. Alors que Kristaps Porzingis était absent du côté des Texans, le natif de Mobile (Alabama) s'est amusé face à un Willie Cauley-Stein, dépassé et impuissant durant toute la rencontre.
« Boogie » twist à nouveau
Auteur d'une prestation bien plus inégale, avec cinq points (à 2 sur 16 aux tirs), 15 rebonds et sept passes, la veille lors de la victoire des Houston Rockets à Detroit la veille (102-103), « DMC » a donc cette fois montré un visage plus proche de celui qui était le sien avant sa rupture du tendon d'Achille du pied gauche avec les New Orleans Pelicans, le 26 janvier 2018, soit il y a presque tout juste trois ans. Cela faisait notamment depuis avril 2019 que Cousins n'avait plus autant marqué de points dans un match. Une éternité.
« C'est un regain de confiance, c'est sûr. Cela me permet de savoir que le travail effectué commence à payer. (...) Je suis sûr qu'il y aura d'autres mauvais jours. Il suffit de maintenir le cap, de garder la tête froide et de ne jamais arrêter de travailler. C'est tout ce que je peux faire », reconnaissait l'intéressé à l'issue du match, dans des propos repris par ESPN. « Je lui ai dit que c'était un processus », complétait John Wall, son ami et coéquipier à Houston. A lui désormais de confirmer.