NBA : Gobert ou Mitchell, le dilemme du Jazz
En froid dans leur relation, Rudy Gobert et Donovan Mitchell pourraient forcer Utah à faire un choix : trader l'un des deux hommes.
A l'arrêt depuis le 11 mars, la NBA ne sait pas si la saison reprendra son cours. Du côté du Jazz, on sait déjà que le championnat ne redémarrera pas dans les mêmes conditions. Premier joueur de la Ligue a être déclaré positif au Covid-19, Rudy Gobert est devenu (à tort ?) ensuite le bouc-émissaire de la Ligue.
En cause, une attitude désinvolte comme lorsqu'il s'est amusé à toucher les micros des journalistes en conférence de presse, pratique interdite par la NBA pour éviter à l'époque les risques de propagation de la pandémie de coronavirus ou encore quand il touchait volontairement les affaires de ses coéquipiers dans les vestiaires.
A-t-il par la suite contaminé son coéquipier Donovan Mitchell ? Impossible à dire, mais depuis le test positif de l'arrière, le rapport entre les deux partenaires se serait extrêmement détériorée. Au point que le très sérieux média The Athletic affirmait vendredi que Donovan Mitchell était "réticent" à l'idée de réparer sa relation avec Rudy Gobert. Problème, Gobert et Mitchell sont les deux meilleurs joueurs du Jazz...
Un trade pour sauver les meubles ?
La franchise de Salt Lake City va-t-elle trancher dans le vif en échangeant l'une de ses deux stars ? C'est fort possible si rien ne change d'ici la fin de saison, d'autant qu'à en croire là encore The Ahletic, le Français "ne communique pas avec Donovan (Mitchell), mais en grande partie, il ne communique pas avec le Jazz non plus…" Une situation tendue pour l'actuel quatrième de la Conférence Ouest (41v - 23d) qui risque de mettre à mal les ambitions du groupe à la reprise.
Pour l'heure, aucune rumeur de transfert n'est sortie dans la presse américaine. Mais si Utah décide de passer à l'action, nul doute que de nombreuses équipes seront sur les rangs pour accueillir Gobert ou Mitchell, All-Star chacun pour la première fois cette saison. Le pivot, free agent en 2021, est dans la position contractuelle la plus difficile à gérer pour sa direction, quand Mitchell est encore dans son contrat rookie. Un indice sur le choix à venir des dirigeants de Utah ?
Pas forcément puisque l'intérieur, double DPOY en titre et au profil de jeu très recherché, est paradoxalement peut-être celui avec le moins de valeur marchande vu son contrat. Quant l'arrière de 23 ans, il est le leader offensif et le meilleur marqueur de sa formation (24.2 pts/m). Sacré dilemme pour le Jazz...