NBA - Charlotte Hornets : Batum, une première soirée à oublier…
Relégué sur le banc avant même le coup d’envoi de la saison, Nicolas Batum s’est fracturé un doigt au bout de seulement 11 minutes de jeu avec les Hornets. Retour sur une première soirée pénible.
Nicolas Batum ne pouvait pas débuter plus mal sa 5ème saison chez les Hornets. Au bout de 11 minutes passées sur le parquet face aux Bulls pour la première joute en saison régulière, le Français a laissé ses partenaires. Le verdict est tombé très rapidement : fracture à la base du majeur de la main gauche. La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue et les médecins vont surveiller l’évolution de sa blessure. Cependant, comme l’ont fait remarquer Xavier Vaution et Jacques Monclar dans le NBA Extra du jour, le majeur n’est pas le doigt le plus important pour tirer (c’est le pouce) et le fait que cela soit au niveau de sa main « faible » (la gauche) n’est pas le plus embêtant. Avant de retourner aux vestiaires, « Batman » n’avait pas pesé dans une rencontre très offensive (126-125) avec aucun tir tenté, 4 rebonds, 2 passes et 2 pertes de balle. Mais cette blessure n’est peut-être pas la pire nouvelle pour le natif de Lisieux, dont le contrat de 25,6 M$ fait toujours grincer des dents chez certains fans.
Déchaînés à 3 points, les Hornets l'emportent contre Chicago :
Après une Coupe du Monde avec les Bleus où il a parfaitement joué son rôle de leader et a pris parfois plus de responsabilités offensives, le trentenaire était revenu en Caroline du Nord avec un nouvel objectif. Un objectif lié au tournant pris par sa direction cet été avec le départ du franchise player Kemba Walker à Boston et un cycle de reconstruction entamé : devenir un mentor de luxe pour les jeunes ! Et si cela devait passer par la perte de son statut de titulaire, cela ne lui posait pas de problèmes. Ainsi, lors du dernier match de pré-saison comme mercredi soir face aux Bulls, les Hornets ont débuté avec le cinq suivant : Terry Rozier, Dwayne Bacon, Miles Bridges, PJ Washington et Cody Zeller. « J’ai dit au coach (James Borrego) que je m’en moquais de débuter ou non, avait-il expliqué dans le Charlotte Observer il y a quelques jours. Avec la manière dont les jeunes jouent, je lui ai dit de conserver la rotation ainsi. Marvin (Williams) et moi pouvons être les deux vétérans qui aident des gars en sortie de banc. »
Une déclaration qui est intervenue suite à la très belle pré-saison du rookie PJ Washington, drafté en 12ème position en juin dernier. L’ancien ailier des Wildcats a donné raison d’entrée à son coach de lui avoir fait confiance. Sous les yeux de Batum, le n°25 a enchaîné les 3-points pour sa grande première dans la cour des grands (3/3 pour débuter et 5/7 à la pause) et a noirci sa feuille de stats avec 27 points, 4 rebonds, 1 interception et 1 block. Le tout quelques semaines après les déclarations du General Manager de Charlotte, Mitch Kupchak, qui a suggéré qu’il passe son temps entre les Hornets et la G-League, l’antichambre de la NBA. « Oui, j’ai utilisé cela comme source de motivation, a confié Washington après la victoire face aux Bulls. Ce n’est pas une mauvaise chose de jouer en G-League et d’avoir du temps de jeu mais je ne voulais pas y aller. Je voulais être sur la grande scène et progresser jour après jour. » S’il poursuit sur cette lancée, pas sûr qu’il laisse Batum reprendre sa place dans le cinq pour débuter les matchs ou même, plus embêtant, pour les terminer...
Une première nuit folle pour Washington :