Trae Young a été sanctionné par la NBA. En effet, la star des Hawks d'Atlanta va devoir payer une amende d'un total de 15 000 dollars, en raison d'un contact illicite avec un arbitre. Une annonce effectuée, pas plus tard que ce vendredi, par la prestigieuse Ligue de basketball elle-même. C'est ce jeudi, du côté de Washington, lors d'une rencontre disputée et perdue contre les Wizards (122-111), que ce fameux incident s'est produit, et plus précisément au milieu du deuxième quart-temps. A ce moment-là, une action venait de se produire. Après avoir été percuté par l'un de ses adversaires de ce fameux soir, Trae Young avait ensuite manqué son tir qui avait suivi. Peu satisfait du fait que l'arbitre ne siffle aucune faute en sa faveur, la star des Hawks d'Atlanta, au moment où il s'était replié vers son camp, avait, avec l'un de ses bras, heurté le dos de l'arbitre de ce soir-là, à savoir Ben Taylor. Même si ce fameux geste n'était pas violent, ce dernier, sur le coup, lui avait infligé une faute technique.

De la frustration due à une nouvelle règle

Un geste qui semblait très certainement traduire la frustration du moment du meneur. En effet, une nouvelle règle tout juste entrée en vigueur stipule d'arrêter d'accorder des lancers-francs à tout shooteur qui provoquerait une faute adverse, au moment de l'une de ses tentatives. Une faute qui serait recherchée, par exemple, au moment où il sauterait, en direction du défenseur, pour chercher un contact. Ce type d'action était l'une des spécialités du principal intéressé, comme c'était également le cas de James Harden, pensionnaire des Nets de Brooklyn. A ce sujet et dans des propos rapportés par l'AFP, Trae Young a déclaré : « Quand des gars pénètrent tout droit et sont déséquilibrés, ça reste une faute, peu importe s'ils utilisent le bas du corps ou leurs mains. Quand un attaquant saute vers le défenseur, c'est différent. Pour certaines choses, je suis d'accord avec le changement de règles, mais pour d'autres ce sont toujours des fautes et des joueurs vont se blesser. Surtout pour un petit gars comme moi (1,75 m) qui doit faire face à des joueurs plus grands et plus costauds, ils utilisent leur corps, leurs jambes et leurs mains pour me stopper. »