Troy Weaver et les Pistons ne s’attendaient pas à ce que Monty Williams soit encore disponible. Agréablement surpris, le ‘general manager’ et son équipe ont donc sauté sur l’occasion de le recruter, dans la foulée de son renvoi des Suns, éliminés au second tour des playoffs. 

Le dirigeant voit en son nouveau coach, qui remplace Dwane Casey,  le « prototype idéal pour notre jeune équipe. […] Lorsque nous nous sommes lancés dans cette recherche, nous voulions un dirigeant axé sur la discipline, la défense et le développement. Ses capacités, son expérience et sa philosophie répondent à toutes ces exigences. Il fait preuve d'une grande force de caractère et d'une grande conviction. Il sera un grand leader et un mentor pour notre jeune noyau. »

« Je ne pourrais pas être plus fier que Monty nous rejoigne à ce moment important pour nous mener vers la prochaine décennie de notre avenir, s’enthousiasme de son côté le propriétaire des Pistons, Tom Gores. Il incarne toutes les qualités que nous attendons d'un leader pour notre franchise des Pistons et, surtout, d'un enseignant et d'un mentor pour nos joueurs. Il aura un impact sur tous les aspects de notre franchise, sur et en dehors du terrain. »

Pour convaincre Williams de rejoindre le projet des Pistons, ces derniers ont dû sortir le chéquier. Selon plusieurs médias américains, il s’agirait d’un contrat record pour un entraîneur de 78,5 millions de dollars sur six ans. Avec les bonus et les options de l'équipe sur ses septième et huitième années, le total pourrait même atteindre les 100 millions de dollars.

« Il y a une semaine, je n'étais pas sûr de ce que l'avenir me réservait, confie le coach. Mais après avoir discuté avec Tom et Troy, j'ai été enthousiasmé par leur vision de l'avenir des Pistons. Ils avaient un plan réfléchi et j'ai beaucoup apprécié l'importance qu'ils ont accordée au côté humain de l'affaire. Ils ont fait preuve d'une grande considération pour ma famille et moi tout au long de ce processus. »