Blake Griffin (Detroit Pistons)
S'il avait manqué les playoffs l'année dernière pour cause de blessure, cette saison ce sont les résultats insuffisants de sa franchise qui ont eu raison de l'ancien Clippers. Arrivé surprise chez les Pistons en milieu de saison, il avait pour objectif d'arracher les playoffs et de constituer avec Andre Drummond l'un des meilleurs duos intérieurs de la ligue. Malgré des moyennes de 19,8 points/6,6 rebonds/6,2 passes, il n'a pas réussi à hisser les Pistons en playoffs. Detroit a terminé la saison régulière à la neuvième place de la conférence Est avec un bilan de 39 victoires et 43 défaites, loin derrière Washington huitième (43 victoires - 39 défaites). De quoi souligner une saison en demi-teinte pour Blake Griffin.
Nikola Jokic (Denver Nuggets)
Cette saison encore, Denver a échoué aux portes des playoffs avec une neuvième place et un bilan de 46 victoires et 36 défaites. Et encore une fois, les Nuggets ont loupé leur finale pour une qualification en playoffs. Avec des moyennes de 18,5 points/10,7 rebonds/6,1 passes, le Serbe s'est inscrit encore plus comme le leader de sa franchise. Malgré un début de saison poussif, The Joker est revenu en trombe en 2018 avec de nombreux triples-doubles, dont le plus rapide de l'histoire en février dernier face à Milwaukee. Pas suffisant néanmoins pour être dans le Top 8 à l'Ouest.
Marc Gasol (Memphis Grizzlies)
Une saison galère pour le pivot des Grizzlies. Si l'Espagnol a des stats plutôt bonnes (17,2 pts/8,1 rebonds/4,2 passes), c'est sans enlever au désastre de la saison de Memphis qui termine 14ème de la conférence Ouest. Une saison à oublier pour le All Star et ses coéquipiers, qui vont devoir reconstruire en vue de la saison prochaine.
Kawhi Leonard (San Antonio Spurs)
On s'en souvient, il avait illuminé les finales 2014 de son talent face au Heat de Miami, avec à la clé un titre de MVP des finales. Chaque année, il était au rendez-vous des playoffs avec les Spurs et était devenu le leader de la franchise texane. Mais sa blessure au premier tour face aux Warriors l'année dernière l'a éloigné des parquets une bonne partie de la saison... avant de revenir disputer neuf matchs et de se reblesser pour le reste de la saison. Une absence préjudiciable pour les Spurs qui retrouvent encore cette année Golden State.
Demarcus Cousins (New Orleans Pelicans)
Après avoir connu le désert du côté de Sacramento, Boogie s'est épanoui cette saison avec la Nouvelle-Orléans et a formé avec Anthony Davis le meilleur duo d'intérieurs de la ligue. Avec des stats s'élevant à 25,2 points/12,9 rebonds/5,4 passes, il filait tout droit vers une première participation en playoffs. Mais fin janvier, l'intérieur s'est blessé en toute fin de match contre les Houston Rockets. Rupture du tendon d'Achille, saison terminée. Les playoffs, ce n'est pas encore pour cette année... même si son équipe est qualifiée.
Kyrie Irving (Boston Celtics)
Finaliste lors des trois dernières saisons avec les Cavs, il éblouissait la NBA par son talent. Son shoot longue distance il y a deux ans face aux Warriors, qui a scellé le titre de Cleveland, est encore dans les mémoires. Cette année marquait l'arrivée d'Irving dans une nouvelle franchise et un nouveau statut : celui de leader de l'équipe. Et le meneur a encore une fois régalé avec ses 24 points par match de moyenne et ses qualités de dribbleur. Mais le Celtic ne sera pas au rendez-vous des playoffs. Forfait car il doit se faire opérer du genou, l'ancien Cavalier regardera ses coéquipiers se débrouiller sans lui.
Gordon Hayward (Boston Celtics)
L'un des grands absents aussi cette saison. Arrivé en provenance du Jazz, il devait former un duo explosif avec Kyrie Irving et placer Boston en réel prétendant au titre. Mais les promesses ont vite tourné au cauchemar. Le 18 octobre dernier marquait la reprise de la NBA avec une affiche Cleveland-Boston assez alléchante. Mais au bout de 6 minutes, un gros « crack » est venu jeter un froid dans la Quicken Loans Arena. Voulant récupérer une passe d'Irving, Hayward retombe mal et se fracture la cheville gauche. L'ailier sort sur civière sous le regard de coéquipiers et d'adversaires extrêmement atteints parce ce qu'il vient de se passer. Le diagnostic est sans appel : saison out.
Isaiah Thomas (Los Angeles Lakers)
Une saison plus qu'en demi-teinte pour l'ancien meneur des Celtics. Arrivé à Cleveland dans le trade contre Irving, IT n'a pas réussi pas à s'intégrer dans sa nouvelle équipe et ses relations avec Lebron James ont semblé tendues. Et quand on ne s'entend pas avec le King, on prend la porte. Il a donc rejoint les Lakers en février... mais le changement de franchise n'a pas semblé l'aider à aller mieux. Thomas a fini la saison régulière avec quasiment 15 points par match, soit une moyenne divisée par deux par rapport à la saison passée. Des playoffs 2018 sans IT donc, lui qui avait ébloui de son talent ceux de l'année dernière.
A. Bachy (@ba_bachy)
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