Kristaps Porzingis signe son record en carrière devant Rudy Gobert
Le Letton a inscrit 41 points alors qu’il devait faire face au duo Rudy Gobert - Karl-Anthony Towns.
Kristaps Porzingis ne savait pas s’il allait pouvoir aller au bout de la soirée. Et ainsi décrocher son record en carrière. Son équipe menant largement au score face aux Wolves, il s’était mis une autre idée en tête : « Je me suis dit que je ne l’obtiendrais pas parce que je pensais qu’on allait peut-être les battre de 30 points et que je ne jouerais pas le quatrième quart-temps. Je me préparais à ce scénario dans ma tête. »
Finalement, le joueur de 27 ans a bien joué dans l’ultime période, où il a continué son festival offensif, et s’est ainsi offert son nouveau record en carrière : 41 points au final (12/18 aux tirs, dont 6/10 de loin et 11/11 aux lancers). À la pause, il en avait déjà inscrit 29, avec notamment six paniers à 3-points.
Trois possessions, trois 3-points
Dans la victoire facile des Wizards (142-127), le Letton de 2m21 a largement remporté son duel avec les deux géants d’en face, Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns (ce dernier s’est blessé en cours de partie). Dès les trois premières possessions, en étant servi par Kyle Kuzma à chaque fois, il a sanctionné le Français derrière la ligne à 3-points.
« Il connaissait sa mission, en sachant que Rudy allait toujours être en aide défensive, donc on en a tiré profit très tôt dans le match, j’ai dû faire quatre passes décisives (ndlr : trois en réalité) en quoi, deux minutes ? », décrit Kyle Kuzma. « J’ai eu ces trois premiers tirs qui étaient plutôt ouverts. Quand j’ai vu que ça rentrait, ça m’a mis dans un bon rythme. Les autres ont continué à me servir, je n’ai pas regardé en arrière », complète son intérieur.
Ce dernier dit apprécier évoluer face à des joueurs de grande taille pour bénéficier d’espaces grâce à sa capacité à sanctionner de loin. « C’est la raison pour laquelle la plupart de nos adversaires mettent un arrière sur moi. (Les Wolves) avec leurs deux grands étaient obligés de mettre l’un des deux sur moi. C’est la raison pour laquelle j’ai été plus à l’aise. »