Bruce Brown a tué le Heat en fin de rencontre
L'arrière des Nuggets a été décisif en inscrivant 11 points dans les cinq dernières minutes de la victoire de Denver.
Les Nuggets ont parfaitement géré les cinq minutes sans Nikola Jokic en dernier quart-temps, à Miami, quand ce dernier était plombé par ses cinq fautes. La preuve : le Heat n'a repris qu'un point à Denver durant cette séquence. Denver avait donc encore neuf points d'avance dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Puis un joueur va faire la différence : Bruce Brown avec 11 points. « J’ai simplement essayé d’être agressif » raconte-t-il. « On savait qu’ils allaient faire des prises à deux sur Jamal Murray, pour le forcer à lâcher le ballon, donc les quatre autres joueurs allaient devoir faire la différence. Par chance, ce fut mon tour dans ce quart-temps. Ce n’est pas si souvent, mais on a déjà joué sans Jokic. Je savais qu’il fallait être agressif, aller au cercle. »
L'arrière s'est transformé en All-Star dans ce « money time », en enchaînant les paniers comme pourrait le faire un Jimmy Butler par exemple. Il n'est pas venu à Denver pour ça, mais il s'est comporté en patron dans cette fin de Game 4. « Est-ce que j’avais imaginé qu’il marque 11 points dans le dernier quart-temps d’un Game 4 des Finals à l’extérieur ? Non, pas vraiment », répond Mike Malone. « Mais je l’imaginais porter la balle, faire le jeu. Je l’ai observé en coachant contre lui, ou en playoffs la saison passée contre Boston et j’avais vu son impact sur Tatum et Jaylen Brown. Le truc avec lui, c’est qu’il n’a pas peur. Il a été incroyable dans ce quart-temps. Ils ont tellement été concentrés sur Jamal qu’ils ont laissé Bruce jouer. C’était une performance impressionnante. »
Bruce Brown a ainsi terminé ce match avec 21 points à 8/11 au shoot et son dernier panier à 3-pts, pour sceller la victoire des Nuggets, a marqué les esprits. « C’est génial, cela montre le travail que j’effectue chaque intersaison. Quand je suis arrivé dans la ligue, je ne savais pas shooter. J’étais limité. Je n’avais pas confiance en mon tir extérieur et on me laissait tout seul. Ça a joué sur ma confiance, mais ça m’a motivé aussi. Je suis allé à la salle, j’ai bossé et maintenant, je le montre au plus haut niveau. »