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Boston : Sixième faute sifflée puis retirée à G.Antetokounmpo, Smart crie au scandale
Après la victoire de son équipe face à Milwaukee vendredi soir (119-112), le meneur-arrière de Boston Marcus Smart ne digère pas que les arbitres aient retiré à Giannis Antetokounmpo sa sixièm
Marcus Smart a quitté le parquet très agacé, vendredi soir dans la bulle d'Orlando après la défaite de son équipe face à Milwaukee (119-112). Mais si le joueur des Celtics était autant furieux, ce n'est pas uniquement en raison de ce 22eme revers de la saison enregistré par Boston et lui. Smart avait surtout beaucoup de mal à digérer les conditions dans lesquelles son équipe venait de s'incliner, tombée sous les coups d'un Giannis Antetokounmpo impitoyable (36 points, 15 rebonds, 7 passes) alors que le monstrueux ailier des Bucks n'aurait pas dû disputer la fin de rencontre, à en croire Smart. Difficile d'en vouloir au numéro 36 des C's, puisque si le Grec est resté sur le terrain jusqu'au terme de la partie vendredi, il le doit uniquement aux arbitres. Après lui avoir sifflé une sixième faute, ces derniers se sont en effet ravisés et ont transformé le passage en force sanctionné dans un premier temps en... faute contre Smart, avec panier validé pour son adversaire. De quoi rendre folle la victime de ce changement soudain de position, pas vraiment dupe de toute façon, à l'entendre, des raisons qui ont poussé le corps arbitral à revenir sur leur décision.
Smart : « Appelons un chat un chat ! »
« Très franchement, je pense qu’on sait tous comment on en est arrivé là… Giannis a pris sa sixième faute, et ils n’ont pas voulu qu’il sorte. Appelons un chat un chat, et c’était exactement ça », pestait Smart, sans parvenir à décolérer alors que les images allaient venir progressivement démontrer qu'il était bien en retard au début de l'action d'Antetokounmpo et toujours en mouvement au moment du choc entre les deux hommes. Les arbitres n'ont donc peut-être pas eu aussi tort que pourrait le penser Smart de siffler faute contre lui et de laisser le Grec sur le parquet. « J’ai eu l’impression qu’il était en mouvement sur la dernière action, et de toute façon, que ce soit un passage en force ou pas, je suis heureux de la victoire, et je vais retenir la leçon de cette action », notait uniquement le vainqueur du jour en guise de conclusion, non sans une petite pique adressée à son détracteur. « Je sais qu’il va essayer de m’agresser tout le temps pour que je sorte de mon match. Je respecte ce qu’il fait, et je le comprends. Je ne pense pas que ce soit un mauvais gars. » Pas un mauvais gars, mais un gars en colère.