Clap de fin pour Amaury Leveaux. Le nageur français, revenu il y a quelques années avec comme ambition d'aller à Tokyo, renonce finalement aux Jeux Olympiques d'été 2020 au Japon (23 juillet - 8 août) et met un terme à sa carrière. C'est le principal intéressé, qui n'est plus retourné à l'entraînement, du côté du bassin olympique de Mulhouse, depuis le tout début du mois de février, qui a annoncé lui-même la nouvelle, dans une interview accordée à RMC Sport : « J'ai pris la décision d'arrêter définitivement parce que les conditions que je pensais optimales n'existent plus. Ce n'est pas moi qui décide d'arrêter, c'est la situation. Ce n'est pas lié au Covid 19, je ne me cherche pas d'excuses et je préfère limiter la casse maintenant et me focaliser sur des projets que j'avais dans le passé. C'est plus intelligent, je pense, de faire les choses comme ça. » Dans un premier temps, le champion olympique du relais 4x100m à Londres en 2012 s'était déjà retiré des bassins, il y a tout juste huit ans, et plus précisément en 2013, à l'issue des championnats du monde de Barcelone en Espagne.

Leveaux : « Je n'ai jamais réussi à me poser autour d'une table avec Horter »

Finalement, cinq ans plus tard, soit en 2018, le médaillé d'argent aux JO de Pékin sur 50m nage libre, alors âgé de 32 ans, avait décidé d'effectuer son come-back. Son principal objectif était ces fameux JO au Japon, où le recordman du monde du 100m nage libre en petit bassin n'avait qu'une seule ambition, celle « d'être champion olympique à Tokyo » sur la distance du 50m nage libre. Un retour qui commençait alors à se concrétiser. En effet, au mois de décembre 2019, Leveaux avait pris une médaille de bronze aux championnats de France en petit bassin. A l'automne dernier, le nageur était également de la partie, du côté de l'ISL, la toute nouvelle ligue professionnelle. A moins de trois mois des sélections européennes, Amaury Leveaux a notamment confié, auprès de RMC Sport, sa déception de ne pas pouvoir évoluer sous les ordres de son entraîneur du côté de Mulhouse, à savoir Lionel Horter : « Quand j'ai repris à Mulhouse avec Lionel Horter, je lui ai demandé, avant de me remettre dans l'eau, que l'on se pose autour d'une table et que l'on mette les choses à plat. Je voulais un plan de travail, un fil rouge, pour savoir exactement comment on allait faire. Avoir un plan d'attaque. Sauf que je n'ai jamais réussi à me poser autour d'une table avec lui. »