Ndoye Brouard domine à nouveau Tomac
Après le duel entre Maxime Grousset et Florent Manaudou ce mardi, c’est celui entre Yohann Ndoye Brouard et Mewen Tomac sur le 100m dos qui enflammé la piscine. Le membre des Dauphins d’Annecy est allé chercher le titre de champion de France en 53’’45 quand son rival termine deuxième (53’’72). Des performances qui sont suffisantes pour qu’ils s’assurent du billet pour les prochains grands événements. « Le titre, c’était important. Je fais à peu près le même temps qu’à Montpellier l’hiver dernier, a confié Yohann Ndoye Brouard à l’issue de cette finale. J’aurais voulu aller un peu plus vite mais je prend la qualification pour les championnats du monde, c’est l’essentiel. En vrai, on a la même tactique de course. Je fais ma course, je le vois au virage et je le vois à la fin. » Sur le 100m brasse, si la Belge Florine Gaspard a remporté la finale (1’07’’77), Adèle Blanchetière a été sacrée championne de France en 1’08’’76 devant Justine Delmas (1’09’’35) et Laure Barreau (1’09’’94). Sacrée sur le 200m quatre nages ce mardi, Cyrielle Duhamel a pris la cinquième place (1’10’’23).
Salvan verra les Mondiaux sur le 200m nage libre
Après avoir signé la septième meilleure performance mondiale de l’année lors des séries du 200m nage libre, Hadrien Salvan a confirmé à l’occasion de la finale. Victorieux en 1’46’’84, le sociétaire du Stade de Vanves a validé son billet pour les prochains championnats d’Europe et du Monde sur la distance, contrairement à Ronan Fuchs (1’47’’20) et Enzo Tesic (1’48’’02), qui complètent le podium. « Je suis dans une bonne période. J’ai répété des chronos intéressants toute l’année et on était assez confiants. C’est bien de le faire car on n’est jamais sûr de soir à 100%, a confié Hadrien Salvan à l’issue de sa finale. Accumuler des performances à un niveau que je n’avais pas il y a un an, ça m’a donné confiance. Essayer de gagner toutes les courses cette année, ça m’a aidé. » La série rapide du 1500m nage libre a vu Anastasia Kirpitchnikova s’envoler très rapidement et ne plus être rattrapée (15’56’’82) quand le titre de championne de France revient à Adeline Furst en 16’40’’65 devant Alexa Reyna et Marie Kuntzmann. « C’est un titre de plus. Le temps n’est pas exceptionnel, je m’attendais à beaucoup mieux, a admis Adeline Furst après sa course. C’est la forme du jour et j’ai fait un bon 400m hier (mardi) et je garde ça en tête. Il faudra analyser la course car je suis partie sur un faux-rythme et c’est ce qui me tue la course. »