Suzuki : Aucun changement d'avis à attendre pour Ezpeleta
Patron du MotoGP, Carmelo Ezpeleta a confié que l'officialisation du départ de Suzuki en fin de saison est imminente et ne compte pas forcer la main du constructeur japonais, pourtant sous contrat j
Le point de non-retour a sans doute été atteint. Il y a moins de deux semaines, en marge des essais organisés à Jérez de la Frontera, le paddock MotoGP a bruit d’une rumeur. Moins de deux ans après le titre mondial remporté par Joan Mir et malgré un contrat avec Dorna Sports jusqu’en 2026, Suzuki a l’intention de quitter la discipline au terme de la saison 2022. Si aucune confirmation n’a encore émané du constructeur japonais, ce ne serait finalement qu’une question de temps. « Nous discutons avec Suzuki, il y aura probablement une déclaration demain (jeudi) », a déclaré Carmelo Ezpeleta lors d’un entretien accordé au journaliste espagnol Nico Abas sur la plateforme Twitch. Toutefois, le patron de Dorna Sports a rappelé avoir un contrat en bonne et due forme avec Suzuki et compte bien le faire valoir. « Ils ne peuvent pas partir unilatéralement et nous devons discuter de la manière dont ils vont le faire », a ajouté l’homme d’affaires espagnol.
Ezpeleta : « Je ne pense pas qu'il y ait de solution »
Toutefois, tout indique que la sortie de Suzuki sera bel et bien effective au terme de la saison 2022. Carmelo Ezpeleta lui-même se montrant pessimiste à ce sujet. « Je ne pense pas qu'il y ait de solution, et ce n'est pas non plus dans notre intérêt de forcer quelqu'un à continuer s'il ne le veut pas », a-t-il déclaré. Mais la place laissée vacante par la firme d’Hamamatsu ne devrait pas le rester très longtemps. « Nous recevons beaucoup de demandes pour prendre leur place et ce que nous devons faire désormais, c'est travailler calmement », a confirmé Carmelo Ezpeleta. Et une des solutions les plus en vue concerne bien l’écurie Leopard Racing, actuellement engagée en Moto3 mais qui se dit prête à faire le grand saut dès 2023, avec potentiellement le soutien du constructeur italien Aprilia, qui ne peut compter à l’heure actuelle que sur son écurie officielle quand tous les autres constructeurs, sauf Suzuki, peuvent compter sur au moins une équipe « satellite ».