Mercato : L'OM paie le prix fort pour Rongier
Comme attendu depuis plusieurs semaines, Valentin Rongier est marseillais. L'OM est enfin parvenu à un accord avec le FC Nantes mais a dû s'acquitter de deux millions d'euros de pénalité...
Nantes et Marseille ont joué les prolongations. Incapables de trouver un accord, lundi soir, permettant le transfert de Valentin Rongier à l’Olympique de Marseille avant la clôture du Mercato estival, dirigeants nantais et marseillais ont poursuivi les négociations, mardi, bien décidés à faire du milieu ligérien le joker de l’OM. Et ces quelques heures de discussions supplémentaires ont porté leurs fruits.
S’il a fallu attendre la fin de la soirée, le club phocéen, après avoir annoncé un accord de principe dans l’après-midi, a fini par officialiser le recrutement du jeune milieu nantais. Et après avoir refusé de céder, la veille, aux exigences nantaises, notamment concernant la plus-value à la revente, l’OM en a été quitte pour non seulement s’aligner sur la proposition du FCN mais également accorder une petite rallonge en guise de dédommagement.
Marseille nous a quand même un peu manqué de respect Waldemar Kita
Si la base est à la même, à savoir 13 millions d’euros plus deux millions de bonus liés à des qualifications européennes, le pourcentage sur la plus-value à la revente a bien été fixé à 50% et plafonné à 8 millions comme le souhaitait le camp nantais. Surtout, les dirigeants olympiens ont accepté de rajouter un bonus de deux millions de pénalité puisque Nantes, qui avait pourtant par ailleurs attiré Ludovic Blas dans les dernières heures du mercato, n’a pu recruter Adrien Trebel, le milieu d’Anderlecht, attendu comme le successeur de Valentin Rongier.
Et si cela ne suffisait pas, les décideurs marseillais ont également vu Waldemar Kita leur faire la leçon dans les colonnes de L'Equipe. "Dans les affaires, on n’est pas obligés d’être d’accord mais ce n’est pas pour ça qu’on ne peut pas respecter l’autre partie. On dit qu’on n’est pas d’accord, on arrête et on recommence. À un moment donné, Marseille nous a quand même un peu manqué de respect. Ce n’est pas comme ça qu’on fait", s'est ainsi indigné le président nantais.