Ligue des Nations - Espagne : Ansu Fati, c'est parti !
Ce n'était qu'une question de temps, mais Ansu Fati n'aime pas attendre. La nouvelle pépite du Barça et de l'Espagne, qui accueille la Suisse samedi en Ligue des Nations, explose déjà.
Dans le sillage d'un Barça enfin revigoré en ce début de saison, Ansu Fati est le tube de ce début d'automne avec ses trois buts en quatre tirs cadrés. "Il est évidemment parti pour être titulaire indiscutable, ses performances parlent pour lui, confirme Benjamin Da Silva. Il marque, il est décisif, il a une vraie relation technique avec Lionel Messi et Coutinho. Et il est dans le couloir le plus fort, à gauche avec Alba. Il a montré beaucoup d'assurance dès ces premières apparitions."
Est-ce déjà la patte Ronald Koeman ? Notre spécialiste du football espagnol veut le croire : "La saison dernière, les jeunes comme lui ou Riqui Puig ne débutaient pas. C'est une erreur, il ne faut pas juger les joueurs sur leur âge, mais sur le terrain." Ansu Fati devient, lentement mais sûrement, la première superstar mondiale du football à être née au 21eme siècle.
Pour notre journaliste, c'est clair : "Depuis Neymar, pas un joueur ne s'était imposé comme ça sur le côté gauche du Barça." Même si ça ne fait que trois ans, c'est bien sûr une éternité dans le timing d'un club comme le FC Barcelone. Et ça renvoie aux blocages d'Antoine Griezmann, qui souffre inévitablement de la comparaison avec le tout jeune international espagnol, pas encore adulte et déjà plus jeune buteur de l'histoire de sa sélection (à 17 ans et 311 jours) : "Il a les caractéristiques de l'ailier qui va dribbler, accélérer et centrer. Il prend de la vitesse, il fait des une-deux, c'est un plaisir pour les autres. Les jeux se marient, c'est naturel."
Les autres, et surtout l'autre, c'est bien sûr Lionel Messi, souvent présenté comme le (très) grand frère spirituel d'Ansu Fati qui verrait en ce dernier une possibilité de succession. "Il ne faut pas trop s'enflammer, tempère Benjamin Da Silva. Il débute, il faudra vraiment voir sur les matchs importants de Ligue des Champions, ou lorsque le Barça sera en difficulté sur certaines rencontres. Pour le moment, c'est plus facile. Quand l'équipe n'aura pas le ballon, quand Barcelone ira mal, on attend aussi qu'il marque un but déterminant." Se poser la question, c'est déjà y répondre un peu.