Un peu plus d’un mois après avoir effectué ses débuts avec la sélection espagnole face au Portugal, Adama Traoré a retrouvé avec plaisir le groupe de la Roja, où il côtoie plusieurs autres joueurs formés à la Masia, comme lui : Hector Bellerin, Eric Garcia, Dani Olmo, Marc Cucurella ainsi que Sergi Roberto et Sergio Busquets, les deux seuls du lot à avoir réussi à s’imposer dans l’équipe première du FC Barcelone. Un club catalan que Traoré a quitté à l’été 2015 pour rejoindre l’Angleterre. Et après des expériences à Aston Villa puis Middlesbrough, il a complètement explosé à Wolverhampton, où il évolue depuis 2018.

Il devait doubler son salaire

Très convoité, notamment par Liverpool, Manchester City ou… le Barça, le surpuissant ailier de 24 ans, sous contrat jusqu’en 2023, était censé prolonger, comme l’affirmait le très sérieux Times le mois dernier, et doubler son salaire par deux pour percevoir des émoluments supérieurs à 5 millions d’euros par an. Mais depuis, le dossier n’a pas avancé. Et, pire encore, celui qui n’a pas inscrit le moindre but depuis le début de saison a perdu sa place de titulaire, et débuté les cinq dernières rencontres des Wolves sur le banc de touche, son entraîneur Nuno Espirito Santo préférant désormais aligner d’entrée ses compatriotes portugais Pedro Neto et Daniel Podence pour épauler l’attaquant mexicain Raul Jimenez, lui aussi très demandé lors de la dernière intersaison.

Il garde le silence

Mais ce changement de statut est-il dû à sa situation contractuelle ? Difficile à dire, même si la rumeur veut qu’on soit mécontent de ce statu-quo du côté de Wolverhampton. Le joueur, lui, préfère lui garder le silence, sans doute en attendant que son sort évolue, même si son équipe a affiche un bilan positif lorsqu’il n’a pas débuté (trois victoires, un nul et une défaite). En attendant, il se change les idées avec la Roja et pourrait débuter le match de Ligue des nations en Suisse samedi soir.