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Bleus : Deschamps veut obliger la Belgique à défendre
En conférence de presse, à la veille de la demi-finale de Ligue des nations entre la France et la Belgique prévue jeudi soir à Turin (20h45), Didier Deschamps a affirmé certaines de ses ambitions.
Un air de Coupe du monde 2018 flottera sur l'Allianz Stadium de Turin, jeudi soir, à l'occasion de la demi-finale de Ligue des nations entre l'équipe de France et la Belgique (20h45). En Russie, les Bleus avaient su prendre le meilleur sur Eden Hazard et ses partenaires grâce à une réalisation de Samuel Umtiti en demi-finale du Mondial. Un succès qui avait été contesté par les Diables Rouges à l'époque. Pour Didier Deschamps, présent ce mercredi en conférence de presse, la Belgique ne devrait pas être animée d'un désir de revanche. "Je ne suis pas persuadé qu'un sentiment les anime. Pour nous ce match était décisif parce qu'il nous a permis de jouer une finale, mais ce qui se passera demain ne changera rien au match de 2018. Demain aussi on joue une place pour la finale de la Ligue des nations", a-t-il expliqué, prévoyant une "très belle affiche, avec deux équipes où il y a de la qualité."
Le désir d'avoir le ballon et de créer le plus de problèmes à la Belgique
Sûr de l'énergie positive présente au sein de son groupe, le sélectionneur des Bleus, qui pourrait possiblement aligner une défense à trois, a expliqué son ambition première pour ce match face à la première nation au classement FIFA. "Ce n'est pas le fait de défendre à trois, quatre ou cinq qui change. Moi je pars toujours avec l'idée de prendre l'option avec laquelle mon équipe créera le plus de problèmes à l'adversaire. (...) Avoir le plus possible le ballon et obliger la Belgique à défendre, ce sera mieux pour nous", a glissé le natif de Bayonne.
En face de lui, Deschamps devra également trouver la meilleure manière de minimiser au mieux les talents combinés du trio formé par De Bruyne, Hazard et Lukaku. Sondé sur le travail de Roberto Martinez avec eux, par rapport au sien avec Mbappé, Griezmann et Benzema, il n'a pas voulu faire de plan fixe sur les trois éléments de manière isolée. "Ce n'est pas forcément les mêmes que les miens dans les mêmes registres. Mais plus les joueurs jouent ensemble plus ils ont de la complémentarité. Il faut du temps. Roberto en a eu, j'en ai eu moins que la Belgique", a-t-il souligné, considérant que l'important était de "mettre les joueurs dans les meilleures conditions, pour que l'animation offensive reste performante".