Amiens : Monconduit critique son président
Alors qu’il veut rejoindre Lorient, promu en Ligue 1, Thomas Monconduit, relégué en L2 avec Amiens, critique l’attitude du président picard, Bernard Joanin. Ce dernier demanderait un montant «
Thomas Monconduit n’est pas content. Particulièrement irrité, le joueur d’Amiens a fait part de son agacement auprès du « Courrier Picard ». L’objet de son courroux ? Son envie de rejoindre Lorient. Un transfert dans l’air depuis un moment. Mais ce n’est pas encore fait entre le club picard et l’équipe bretonne car Amiens, relégué en Ligue 2, demanderait un montant « insensé » pour laisser partir le milieu de terrain.
Monconduit voulait déjà partir l’an dernier
Monconduit souhaitait déjà quitter Amiens l’an passé afin de relever un nouveau défi. Mais le milieu de 29 ans était finalement resté en Picardie. Sa cinquième saison a débuté sur le banc des remplaçants puis Monconduit a su hausser son niveau et retrouver du temps de jeu sous les ordres de Luka Elsner. Petit à petit, il a regagné sa place au sein du onze amiénois. Durant la phase retour de Ligue 1, l’ancien Auxerrois entre 2011 et 2014 a ainsi commencé neuf des dix rencontres. Il n’a manqué que le spectaculaire match contre le Paris-SG (4-4) en raison d’une suspension.
Monconduit : « Demander une somme déraisonnable, c'est une façon de me bloquer »
Dirigé durant quatre ans par Christophe Pélissier à Amiens, Monconduit (19 matchs avec Amiens en 2019-2020) désire retrouver son mentor à Lorient, promu en Ligue 1. Mais cela bloque entre les deux clubs. Alors, le milieu de terrain s’est lâché dans la presse. « Ce n'est pas à moi de fixer le prix, mais je sais qu'aucun club ne mettra celui qui est demandé, car je ne le vaux pas du tout actuellement. Le président parle d'une offre irrespectueuse de la part de Lorient, mais ce qu'il demande est irrespectueux aussi. Il dit qu'il ne veut pas se mettre en travers de ma carrière, mais demander une somme déraisonnable, c'est une façon de me bloquer », s’est emporté le milieu de terrain dans « Le Courrier Picard » en visant Bernard Joannin, le patron du club amiénois.