"Des bruits de couloir pour le moment" : c’est par ces mots qu’un Waldemar Kita en apparence détaché a balayé d’un revers de main la semaine dernière, dans les colonnes de nos confrères de Ouest-France, la rumeur pourtant tenace qui pressent le départ de son entraîneur Claudio Ranieri dès la fin de saison. Alors même que le technicien italien possède encore une année de contrat avec le FC Nantes.

Il faut dire que le patron des Canaris a eu sa part avec la décision surprise de Sergio Conceição d’abandonner le club de Loire-Atlantique un mois à peine après sa prolongation jusqu’en 2020 pour "raisons personnelles" et, surtout, pour rejoindre le FC Porto. Un bis repetita pourrait bien ressembler à un nouveau traumatisme. Et pourtant, les déclarations de Claudio Ranieri au micro de Sky Italia sont aujourd’hui on ne peut plus claire. Elles interviennent surtout dans un contexte de crispation autour de ce FCN qui pointe toujours à la cinquième place de Ligue 1, mais tourne au ralenti en 2018 avec seulement 6 points pris sur 21 possibles.

"N'importe quel entraîneur voudrait entraîner la sélection" Claudio Ranieri,

Agé de 66 ans, le Transalpin, après trente ans de coaching, voit miroiter l’un des rares postes susceptibles de le faire encore rêver : une casquette de sélectionneur de l’équipe d’Italie, abandonnée par Giampero Ventura en novembre dernier, suite à la non qualification pour le Mondial 2018 en Russie (*). "N'importe quel entraîneur voudrait entraîner la sélection", confirme ainsi Claudio Ranieri, qui fut en 2014 l’éphémère sélectionneur de la Grèce, humiliée notamment à domicile par… les Iles Féroé (0-1). "J'ai un contrat de deux ans avec Nantes, je n'ai eu aucun contact, donc je ne peux rien dire. Mais si j'avais une proposition, j'irais voir le président (Waldemar Kita, ndlr) pour lui demander de quitter le club." Et condamner Nantes à un nouveau chantier…     
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(*) Deux prochains matches amicaux, programmés au mois de mars, contre l’Argentine (23) et contre l’Angleterre (27), seront dirigés par Luigi Di Biagio, nommé sélectionneur par intérim par une Fédération italienne (FIGC) sans président, mais avec un administrateur à sa tête.