Nice toujours en pole pour Galtier ?
S’il se serait mis d’accord avec l’OL, Christophe Galtier, qui a annoncé son départ de Lille, réserve sa réponse. Et Nice serait toujours favori pour l’attirer.
Ils ne seraient plus que deux. Alors que Christophe Galtier, en officialisant son départ de Lille, confiait mardi à L’Equipe avoir "une réflexion" sur trois clubs, Naples ne ferait désormais plus partie de l’équation. Et ce malgré l’échec de la piste Sergio Conceiçao. Aurelio De Laurentiis, le président napolitain, a en effet affirmé à la radio portugaise sa volonté de recruter un entraîneur italien pour succéder à Gennaro Gattuso, qui vient de s’engager avec la Fiorentina. Et c’est Luciano Spalletti qui ferait désormais office de favori pour le poste, selon La Repubblica.
Celui qui a mené le LOSC vers le quatrième sacre de son histoire pourrait donc rester en France, où sa cote n’a jamais été aussi été élevée. Son nom a circulé un temps à Marseille, sa ville natale, mais l’arrivée de Jorge Sampaoli fin février a mis fin à cette rumeur. Les deux principaux candidats confirmés par le technicien sont donc Lyon et Nice, et le projet azuréen semble partir avec une longueur d’avance. Très ami avec Julien Fournier, le directeur du football à l’OGCN qui est son partenaire de padel, Galtier s’est d’ailleurs montré très élogieux lorsqu’il a été questionné sur le club qui a terminé neuvième de Ligue 1.
D'accord avec l'OL, mais...
Il a notamment qualifié le projet d’Ineos, l’entreprise du milliardaire anglais Jim Ratcliffe qui a racheté le club à l’été 2019, de "colossal. Partout où va Ineos, ils gagnent. Ils sont sur la voiture la plus rapide en Formule 1. Ils sont sur les bateaux et les vélos les plus rapides du monde. Évidemment qu'on regarde ce qu'est le groupe Ineos, car il force le respect", a-t-il ainsi confié au quotidien sportif. Et s’il assure que ce n’est pas sa préoccupation principale, son salaire pourrait exploser sur la Côte d’Azur. Mais Lyon n’abandonne pas.
Et ce alors que Rudi Garcia, après avoir annoncé son départ, s’en est pris à son ex-directeur sportif, le Brésilien Juninho, qui n’a pas manqué de lui répondre. Un contexte très particulier que connaît bien Galtier, adjoint d’Alain Perrin lors du doublé de l’OL en 2007-2008. Il a d’ailleurs dîné avec son ancien président, Jean-Michel Aulas, Juninho et Vincent Ponsot, directeur général du football de l'OL, dans un restaurant lyonnais mardi soir. Et il serait mis d'accord avec les dirigeants rhodaniens, rapporte encore L’Equipe, mais réserve encore sa réponse. Et Nice tiendrait toujours la corde. Une chose est sûre : le club qui va le débaucher devra verser une indemnité à Lille, puisqu’il est encore sous contrat jusqu’en 2022.