Monaco - PSG reporté, déjà un casse-tête pour le calendrier
Le report de son match à Monaco ce dimanche contraint de facto le PSG à s’ajouter un match de championnat en 2020. Probablement en plein hiver, ce qui n’arrangera pas les Parisiens.
Au moins, les Parisiens se sont épargné un déplacement pour rien. Le report de leur match à Monaco, qui devait clôturer la 15eme journée de L1 ce dimanche (21h00), a été officialisé suffisamment tôt pour s’éviter un voyage jusqu’en Principauté. Le PSG aurait certainement préféré jouer ce week-end, certes dans une période où les matchs s’enchaînent, mais où son infirmerie se vide peu à peu et où il dispose de davantage de moyens pour gérer son effectif. Avec sa petite marge en championnat, même si l’OM s’est rapproché à cinq points en dominant Brest vendredi (2-1), le club de la Capitale a la possibilité de gérer ses efforts.
Monaco - PSG fixé au 15 janvier ?
Ce ne sera pas forcément aussi vrai à la date où le match sera reprogrammé. D’après le calendrier, aucune date n’est libre dans l’agenda des Parisiens jusqu’à la trêve hivernale, avec encore quatre matchs de championnat et la réception de Galatasaray en Ligue des Champions. Le premier trou dans son calendrier est en l’état situé mi-janvier, avec le mercredi 15 comme date probable pour caler son déplacement sur la pelouse de l’ASM. Mais un tel scénario obligerait les Parisiens à enchaîner potentiellement les matchs tous les trois jours en plein hiver, à une période où les organismes souffrant d’une mini-préparation au retour de la trêve, de températures frigorifies et de pelouses en moins bon état.
Le PSG vers un marathon de 13 matchs de 6 semaines ?
S’ils devaient passer tous les tours de Coupes nationales qui leur seront proposés en janvier-février, ils pourraient disputer 13 matchs en 6 semaines avant leur 8eme de finale aller de la Ligue des Champions. Ce fameux obstacle sur lequel il bute depuis trois ans, après l’avoir abordé diminué ces deux dernières saisons. Un scénario qui pourrait contraindre, malgré lui, le PSG à s’économiser dans les Coupes pour satisfaire ses ambitions européennes. Quitte encore une fois à être jugé sur un bilan national moins reluisant que quand il enchaînait les triplés. Mais c’est peut-être le risque à prendre. A condition que cela soit la rampe de lancement d’une épopée européenne digne de ce nom.