Monaco ne manque pas d'espoirs
Si Monaco n'a plus que très peu de chances de remporter le titre, le club de la Principauté peut s'avancer sereinement vers un avenir radieux.
Avec la troisième équipe la plus jeune du championnat, l'AS Monaco est sur le podium de la Ligue 1. Un véritable exploit. En France, il n'y a qu'à Nice et Reims que la moyenne d'âge est inférieure aux 24,7 ans du club asémiste. Dans les cinq grands championnats, seul Leipzig est en passe d'obtenir une qualification européenne avec un groupe dont l'âge moyen est inférieur à 25 ans. La preuve que réussir à performer aussi bien avec un effectif aussi peu expérimenté est exceptionnel. Mais si l'ASM y parvient, c'est justement parce qu'elle compte des jeunes joueurs d'exception dans ses rangs. Parmi eux Aurélien Tchouaméni et Sofiane Diop, deux éléments nommés dans la catégorie meilleur espoir de la Ligue 1 aux trophées UNFP.
Ce dernier est en compagnie de son coéquipier Benoît Badiashile dans le top 10 des joueurs de moins de 21 ans qui ont le plus gros de temps de jeu dans les cinq grands championnats européens. Une preuve de plus que sur le Rocher, les jeunes sont plus sollicités qu'ailleurs. En tout, douze joueurs monégasques de 21 ans ou moins ont joué en championnat cette saison. Un total presque sans commune mesure en Europe. Seul Saint-Etienne a fait mieux dans les cinq grands championnats du Vieux-Continent.
« Ils peuvent tomber, mais l’important c’est qu’ils se relèvent »
Malgré les exigences de la course au titre dans laquelle ils sont impliqués, les jeunes monégasques ont l'occasion de se montrer et d'apprendre. Certains d'entre-eux se sont même illustrés dans la période la plus importante de la saison monégasque. En Ligue 1, sur le Rocher, un but sur cinq a été marqué par un joueur de 21 ans ou moins. Eliot Matazo, 19 ans, est le dernier à y être parvenu en débloquant la situation à Reims la semaine passée. Une performance qui vient récompenser la politique mise en place depuis le début de la saison avec l'arrivée de Niko Kovac. « Il y a un gros potentiel, un gros vivier, notamment à l’AS Monaco.
D’ailleurs, je n’ai pas peur de les lancer. Ils peuvent commettre des erreurs, mais il faut savoir leur donner leur chance pour qu’ils puissent progresser. Je suis heureux de leur rendement jusqu’à présent. Parfois, ils peuvent tomber, mais l’important c’est qu’ils se relèvent. Et puis nous sommes là pour les aider. Cela fait partie de leur processus d’apprentissage », prévenait le coach croate de l'ASM dès le début de la saison. Avec une troisième place à deux journées de la fin, ce processus d'apprentissage semble se passer à la perfection.