Ligue 1 : L’OM pas à pas
Comme face à la Lazio ou au PSG, l’OM n’a pas perdu son match à rejouer face à Nice mercredi (1-1). Mais les hommes de Jorge Sampaoli n’ont remporté qu’un seul de leurs 8 derniers matchs.
L’atmosphère était étrange mercredi soir à Troyes pour les retrouvailles entre Nice et l’OM, plus de deux mois après leur match de la 3e journée arrêté prématurément en raison d’incidents avec les supporters à l’Allianz Riviera. Sans Andy Delort côté niçois ni Pol Lirola, Amine Harit et Leonardo Balerdi pour les Marseillais, puisqu’ils n’étaient pas qualifiés le 22 août, les deux équipes ont donc rejoué cette rencontre dans un stade de l’Aube vide, et se sont séparées sur un nul finalement assez pauvre en occasions (1-1).
L’OM aura d’ailleurs marqué sur son seul tir cadré grâce à Dimitri Payet (43e), qui avait renvoyé vers le public une bouteille reçue dans le dos lors du match à Nice et ensuite écopé d’un match de suspension avec sursis. Auteur d’un excellent début de saison, le capitaine phocéen, auteur de son sixième but en championnat, pour trois passes décisives, avait été moins en vue dimanche face au PSG, mais a donc su de nouveau se montrer décisif.
Reste que son équipe n’avance plus beaucoup. Même s’ils n’ont pas en rougir étant donné la qualité des adversaires, les hommes de Jorge Sampaoli enchaînent un troisième nul d’affilée après ceux contre la Lazio en Ligue Europa (0-0) et face à Paris (0-0). Mais ils n’ont remporté qu’un seul de leurs huit derniers matchs toutes compétitions confondues, contre Lorient (4-1). Ils manquent l’occasion de s’emparer de la deuxième place, même s’ils ne sont qu’à deux points des Lensois, et à une longueur de Nice.
Le quatrième match en dix jours
Et s’ils n’ont pu gagner ce match, ils ont réussi à ne pas le perdre alors qu’ils auraient pu sombrer lors de l’excellente entame niçoise, symbolisée par ce but d’Amine Gouiri très précoce (6e). A l’origine de cette ouverture du score, une relance ratée d’Alvaro Gonzalez, dont la dernière titularisation remontait au mois dernier. Ce qui était également le cas de Jordan Amavi et Luis Henrique, alignés sur les côtés et qui, comme le défenseur espagnol, sont eux aussi apparus en grande difficulté.
"On a voulu aligner les latéraux un peu plus bas, pour mettre nos adversaires en difficulté, pour qu’ils aient des espaces dans leur dos. On a mieux réussi en seconde période", a ensuite expliqué Sampaoli, dont les choix tactiques peuvent parfois interpeller. L’entraîneur argentin a aussi évoqué des choix en fonction de la forme physique. Une nécessité car l’OM a enchaîné quatre matchs en dix jours, et entamera dimanche à Clermont une série de trois matchs en une semaine avant la trêve internationale. L’occasion de prendre le bon wagon, en L1 comme en Ligue Europa ?