L'OL prie pour que rien ne bouge
Pour sa première saison sans Coupe d'Europe au 21eme siècle, l'Olympique Lyonnais n'a d'autre choix que de serrer les dents en attendant le 5 octobre.
Vendredi soir, on apprenait au coeur de la première période de Lyon - Nîmes que l'OL engageait Julian Pollersbeck, un gardien de but allemand. Mais ce n'est évidemment pas de ça dont ont besoin les Gones, qui ont beaucoup donné sans quasiment rien recevoir (sans faire offense à Pollersbeck). Les septuples champions de France n'ont rien à opposer aux départs conjugués de Terrier et Gouiri dans le secteur offensif, ainsi que de Marçal, Rafael et Tete en défense. Et Juninho a prévenu : il n'y aura personne pour les remplacer ! En effet, chez les défenseurs comme chez les milieux, aucune arrivée ne devrait venir compenser ces pertes.
« Ces départs étaient prévus depuis longtemps, expliquait la semaine dernière le directeur sportif brésilien de l'OL (pour le compte Twitter du club), qui préparait également à un exil à venir de Bertrand Traoré. On ne joue que la Ligue 1 et la Coupe de France, il nous faut donc un effectif moins élargi. On n'a rien reçu pour Memphis Depay, Houssem Aouar ou Moussa Dembélé, si aucun ne part on ne devrait pas bouger, si ce n'est pour Facundo Pellistri. » Car Lyon n'a pas le choix : sans Coupe d'Europe au menu, ce serait presque un miracle que les Rhodaniens parviennent à conserver l'ensemble de leurs stars d'attaque. Il faut donc anticiper, mais un ailier uruguayen inconnu de 18 ans suffira-t-il à contenter les supporters ?
« J'entends mes joueurs parler du mercato, s'agaçait encore Rudi Garcia en conférence de presse la semaine dernière. Mais ils doivent être focus sur la compétition. Tous les coachs attendent la fin de cette période, je ne vais pas encore me lancer dans un discours qui va fustiger ce moment qui traîne en longueur alors que le championnat a repris... J'ai un effectif jusqu'au 5 octobre, puis j'en aurai un autre jusqu'au 31 décembre, et encore un autre après le 31 janvier. Qu'on le laisse ouvert toute l'année, tant qu'on y est ! » Les temps sont durs.