Coupe de France : Les réactions après Angers - Rennes
Retrouvez les réactions de Julien Stéphan et Stéphane Moulin après la qualification de Rennes face à Angers (5-4, a-p) en huitième de finale de la Coupe de France.
Stéphane Moulin (entraîneur d'Angers, propos relayés par L’Équipe) : « Je suis déçu du résultat, déçu de la première mi-temps et enchanté de l'eurêka qu'on a eu. On a su revenir à la mi-temps. On a le mérite, le courage, de ne pas lâcher, d'y croire jusqu'au bout, on revient à 3-3, à 4-4. On a la sensation qu'on peut gagner, et puis il y a ce geste parfait de Gelin qui nous crucifie. C'est un peu dommage parce qu'on sentait qu'on pouvait le faire, et on l'a montré. On a retrouvé notre SCO, entreprenant, audacieux, avec beaucoup d'intensité. Évidemment, tout n'est pas parfait, mais c'est comme ça qu'il faut s'y prendre. Même à 5-4, on a deux balles pour revenir à 5-5. Et ça, moi, j'aime, on n'abandonne jamais, on ne lâche pas, jusqu'au bout. Même si on a perdu, il faut savourer parce que ce match fera date dans l'histoire du club. Ça rappelle de bons souvenirs à certains anciens. On a tout donné mais on a tout donné un peu trop tard. »
Julien Stéphan (entraîneur de Rennes, propos relayés par L’Équipe) : « C'est un match qu'on a rendu fou parce qu'à 3-1, on doit mieux maîtriser. Ça montre encore tous les progrès qu'on doit faire pour devenir une très bonne équipe. Si on veut avoir des ambitions plus hautes encore, on ne peut pas afficher de telles lacunes défensives. Que ça puisse arriver une fois, O.K., mais c'est arrivé 10 ou 15 fois dans le match, la même situation, ça non ! Si ça se répète, ces matches-là, on ne les gagnera pas tout le temps. À côté de ça, on a fait encore un match de caractère exceptionnel, c'est un peu notre marque de fabrique. Il y a deux mi-temps bien distinctes, et après on a l'impression qu'on tombe un peu dans l'irrationnel, on ne maîtrise plus grand-chose, c'est le talent à un moment donné qui fait la différence. Mais marquer cinq buts à cette équipe angevine, c'est pas rien. Maintenant, place à la récupération, chaque seconde va compter. »