Bordeaux : Pierre Hurmic s’en prend de nouveau à KingStreet
Le nouveau maire de Bordeaux Pierre Hurmig réclame une nouvelle fois, le départ de Frédéric Longuépée, président délégué des Girondins de Bordeaux.
Depuis sa nomination le 28 juin dernier, Pierre Hurmic, nouveau maire de Bordeaux, n’hésite pas à s’en prendre ouvertement à la direction actuelle des Girondins de Bordeaux, notamment Frédéric Longuépée, président délégué du club girondin. Dans un entretien accordé à So Foot, l’élu, a une nouvelle fois, demandé la tête du président bordelais. « Je ne fais pas une fixation sur la personne de monsieur Longuépée, que je ne connais pas, mais sur ce qu’il incarne. On ne peut pas continuer à gérer un club en se mettant à dos tout le monde, et sans donner de garanties sur la pérennité du système mis en place. On nous parle d’un déficit de 30 millions d’euros, mais je crois qu’il est plus important ».
Les Girondins ne sont pas la priorité de King Street
Interrogé sur report du passage du club bordelais devant la DNCG (initialement prévu le 7 juillet, repoussé au 16 juillet) Pierre Hurmic a tapé du poing sur la table et ne semble pas croire en l’excuse d’un planning surchargé. « Une fois de plus, le club nous promène en prétextant une histoire d’agenda. Ils ne sont simplement pas prêts. Soit ils ont trouvé un repreneur qui n’est pas prêt, soit l’actionnaire a l’intention de se désengager plus rapidement que prévu, ou ils ont découvert un trou plus important que les 30 millions officiellement annoncés… On n’en sait rien. Mais à mon avis, c’est la lettre de confort de King Street s’engageant à combler le déficit qui n’est pas prête. Parce que les Girondins ne sont pas la priorité de King Street. Et ça, ça m’inquiète. C’est une question politique ! Ils peuvent quand même comprendre qu’un maire a le souci de savoir si l’équipe de sa ville va rester en L1 ou être rétrogradée. Surtout qu’en cas de descente en L2 ou en National, on aura un sacré problème avec le stade. Si les Girondins arrêtent de payer leur part du loyer, ce seront les contribuables qui paieront l’intégralité. Et on paie déjà assez cher ».