Genesio assume tout
Bruno Genesio est revenu ce jeudi sur son accrochage récent avec "un sympathisant" de l'OL, assumant totalement sa réaction épidermique.
C’est une altercation qui a fait grand bruit du côté de Lyon. Samedi dernier, alors qu’il célébrait ses 52 ans avec ses proches dans un établissement nocturne de la capitale des Gaules, Bruno Genesio a été pris à partie par un individu qui, selon l’entraîneur des Gones, aurait dépassé les bornes et motivé cet accès de colère qui l’a poussé à devenir lui-même violent. Une réaction épidermique que l’intéressé assure ne pas regretter. "Je sais qu’on doit être plus vigilant quand on est un personnage public. Je regrette d’être sorti, je regrette d’avoir été là, j’ai fait mon mea culpa, mais je ne regrette pas ma réaction ! Je peux comprendre les critiques et les désaccords sur mes choix d’entraîneur mais quand certaines limites sont franchies, je ne peux pas rester de marbre", dixit le technicien lyonnais ce jeudi en conférence de presse.
"Il y a un an jour pour jour, mon numéro était divulgué sur Twitter et ça m’a valu un flot d’insultes et de menaces. Aujourd’hui, il y a encore cette altercation liée à ma fonction… Je n’assimile pas ce genre de personnes à des supporters. Ce sont peut-être des sympathisants du club mais pas des supporters", poursuit Bruno Genesio, qui précise que "ce climat (l)e rend chaque jour un peu plus fort". "Depuis deux ans et demi, je vis avec cette tension. Je ne dis pas qu’on s’y habitue mais on fait avec. Et je reçois aussi beaucoup de soutien", ajoute-t-il.
Décrié en ce début de saison, comme lors des précédentes, alors que l’OL affiche déjà deux défaites au compteur – pour trois journées jouées à domicile – le coach rhodanien s’efforce de maintenir le cap dans la tempête. "Je fais mon travail du mieux possible, et je ressens cette solidarité entre les joueurs, les dirigeants et le staff, c’est ça le plus important ! Dans une saison, il y a toujours des moments difficiles, qu’on traverse au mieux quand on est solidaires et fixés sur le même objectif. C’est ce qu’on a vécu l’an dernier après le match contre Moscou, où la pression était plus forte encore qu’aujourd’hui…" Et d’insister sur les points positifs du départ mitigé de son équipe. "Au niveau comptable, c’est un mauvais début de saison mais quand on y regarde de plus près, il y a des motifs de satisfaction et d’espoir. En réitérant le genre de match qu’on a fait contre Nice, avec un peu plus d’agressivité et d’efficacité, je pense que ça finira pas payer. On aurait quatre points de plus, ce ne serait pas volé…"