Rico et Bulka ne dérangent pas
Le PSG a changé sa gestion des gardiens. Qui sont ces conciliants n°2 et n°3, Sergio Rico - attendu encore mercredi en demi-finales de Coupe de la Ligue, à Reims - et Marcin Bulka ?
Sergio Rico
Le premier gardien espagnol de Ligue 1 depuis 1952 (et le Rémois Antonio Abenoza) est quelqu'un qui aime et veut apprendre. Forcément. Le PSG voulait enfin une hiérarchie claire parmi ses gardiens de but, et Sergio Rico savait parfaitement où il mettait les pieds en arrivant. « Cette année est très productive, assure-t-il sur le site du club. J'ai la chance de m'entraîner avec Keylor Navas tous les jours. C'est très positif, je suis vraiment très heureux. »
Deux matchs de Coupe de France, deux autres de Coupe de la Ligue et un de Ligue des Champions face au Galatasaray sont venus s'ajouter à ce match de championnat à Brest - qui a fait du PSG le troisième club de l'histoire à avoir aligné quatre gardiens après treize journées, après Troyes en 1977 et Monaco en 1995. Rico, ce grand gaillard de 1,95 m prêté par son club formateur de Séville, n'est pas n'importe qui : il a remporté la Ligue Europa en 2015 avec le club andalou, où il a disputé trois années pleines lui valant d'être troisième gardien de l'équipe d'Espagne durant l'Euro 2016, avant d'être prêté à Fulham la saison dernière à la suite de l'arrivée du Tchèque Tomas Vaclik (en provenance de Bâle). A 26 ans, c'est la première fois de sa carrière qu'il est n°2 en club, ce qu'il aborde donc comme une expérience.
Marcin Bulka
Pour lui, c'est évidemment encore plus clair. Il n'y aura rien, que des miettes pour le jeune Polonais de 20 ans, comme celles qu'il a ramassées avec beaucoup de sérieux à Metz, fin août pour sa seule apparition (0-2). Comme l'expliquait L'Equipe au moment de sa signature, l'entraîneur des gardiens Gianluca Spinelli a recommandé l'arrivée du gamin de presque deux mètres (1,99 m), libéré par Chelsea où les deux hommes s'étaient connus. Les Blues l'avaient chipé au Barça à seize ans. « L'appétit vient en mangeant, assurait-il après son match à Metz (pour Polsat Sport). Ce maillot est lourd à porter, surtout lorsqu'on doit jouer tous les trois jours, donc j'ai besoin d'expérience. » Un profil très sage, lui aussi.