Pourquoi Lisandro Lopez est parti fâché de Lyon
Cinq ans après son départ de Lyon pour un club qatarien, Lisandro Lopez explique son choix d'alors, avec une dent manifestement contre le président Aulas.
Buteur à 82 reprises sous le maillot de l’OL entre 2009 et 2013 – pour 168 matches disputés – Lisandro Lopez a longtemps été l’idole de Gerland, avant de partir fâché pour Al-Gharafa au Qatar. Ce mercredi dans un entretien accordé au média argentin Identidad Racinguista, l’intéressé revient sur les conditions de son départ de Lyon. Avec une amertume certaine à l’encontre du président Aulas.
"Après trois ans et presque 80 buts, l'entraîneur (Rémi Garde, ndlr) décide de me faire jouer ailier gauche, avec Gomis en pointe, Lacazette à droite et Grenier ou Gourcuff à la création. Je n'étais pas d'accord. Après six mois comme ça, j'ai rendu le brassard et j'ai dit que je préférais être remplaçant que jouer à ce poste, explique le puissant attaquant révélé à Porto. A la fin de la saison, j'avais l'opportunité d'aller à la Juventus. Le président de Lyon a refusé. A une semaine de la fin du mercato, Villas-Boas m'appelle pour jouer à Tottenham. Nous étions d'accord sur tout, et le président m'a encore fermé la porte. J'ai appris à ce moment-là que Villas-Boas avait fait une offre pour moi avec Chelsea, mais qu'on ne me l'avait jamais dit car je n'avais pas d'agent à l'époque. J'étais tellement déçu que je me suis promis de ne plus jamais jouer en Europe."
Aujourd’hui âgé de 35 ans et joueur du Racing Club en Argentine depuis 2015, Lisandro Lopez a tenu parole. "A l’époque, j'ai appelé Ayala pour venir au Racing mais il m'a dit que Lyon demandait 6 ou 7 millions d’euros pour mon transfert alors qu’il ne me restait plus qu’un an de contrat, développe l’ancien international (7 capes, 1 but avec l’Albiceleste) dans des propos relayés par L’Equipe. Lyon essayait de m'envoyer à Monaco ou à Naples. Mais comme je m'étais dit que je ne jouerais plus jamais en Europe, je suis parti au Qatar…"