OL : Garcia « espère ne pas aller en prolongation »
Nantes-OL le samedi en Coupe de France, OL-Lille le mardi suivant en Coupe de la Ligue... Rudi Garcia craint que ses joueurs ne tirent la langue.
Après Thomas Tuchel, qui s’est plaint d’enchaîner les matchs à l’extérieur à des heures où les « copines de sa fille » ne peuvent pas les regarder, c’était au tour de Rudi Garcia de râler au sujet du calendrier, ce jeudi. Présent en conférence de presse à deux jours d’un déplacement à Nantes (Coupe de France) qui sera suivi de la réception de Lille (Coupe de la Ligue) trois jours plus tard, l’entraîneur lyonnais a fait part de son mécontentement : « J'espère ne pas aller en prolongation car nous jouerons trois jours après en Coupe de la Ligue. Excusez-moi de m'étonner de la programmation de ce match malgré les impératifs télés. Pour l'intégrité physique des joueurs et pour la qualité du spectacle ce n'est pas la même chose ». Une intégrité physique particulièrement surveillée en ce début d’année.
Garcia : « Si on a beaucoup de matchs, il va falloir du monde »
« On a des joueurs en meilleure forme et capables d'enchaîner les matchs tous les trois jours, a précisé Garcia. On a aussi fait des ateliers spécifiques pour que les joueurs retrouvent de l'énergie car on a beaucoup puisé dedans lors de la préparation ces dernières semaines ». Il y a aussi les cas des joueurs régulièrement blessés qu’il ne faut pas griller, à l’image de Fernando Marçal : « Marçal est de retour et bien de de retour mais il faut faire attention à sa santé. L'intérim de Maxwel Cornet est durable et efficace au poste de latéral gauche ». Si l’OL parvient à bricoler derrière, il lui faudra toutefois recruter devant, où Jeff Reine-Adélaïde et Memphis Depay sont absents. « On risque d'être un peu juste en matière d'effectif pour jouer sur les quatre tableaux car en ce moment, hormis les blessés de longue date, l'infirmerie est vide, a ajouté Garcia. Mais je pense que nous aurons bientôt des éclaircissements sur notre calendrier ». Et sur les arrivées ? « Si on a beaucoup de matchs il va falloir du monde ». Une évidence.