Marseille : Comment Villas-Boas a-t-il transformé le club en un été
Depuis cet été à la tête de l’Olympique de Marseille, André Villas-Boas a relancé en peu de temps un club à l’agonie sous Rudi Garcia.
Arrivé sur la pointe des pieds, « AVB » n’en finit plus de convaincre. Après de longs et pénibles derniers mois, la fin de la première ère du « Champions Project » a été actée l'été dernier avec le départ de Garcia et l’arrivée du Portugais, un choix estampillé Andoni Zubizarreta. Au chômage après deux expériences bien moins clinquantes, en Russie et en Chine, que son début de carrière, André Villas-Boas a réussi un sacré tour de force en relançant un club en fin de cycle après un nouvel échec en Ligue 1, avec une 5eme place bien loin de la Ligue des Champions tant espérée. Pour cela, et sans le portefeuille dont a disposé son prédécesseur, le Portugais a redonné vie à un groupe par petites touches. Ainsi et malgré quelques départs importants, tels que Lucas Ocampos et Luiz Gustavo, le nouvel entraîneur a recruté malin avec l’aide du directeur sportif, dont il est très proche, avec dans un premier temps Alvaro Gonzalez et Dario Benedetto, puis plus tardivement Valentin Rongier.
Du jeu, du jeu et encore du jeu
Avec « AVB », fini la langue de bois
Avec son nouveau discours et ses principes, Villas-Boas a également pu compter sur le retour au premier plan de certains joueurs en perte de vitesse l’an dernier, tel que Steve Mandanda, à nouveau impérial. « Par rapport à l’année passée, tout le groupe est derrière lui, tous les joueurs sont derrière lui. C’est une grosse différence », notait d'ailleurs Morgan Sanson, lors d’une interview pour Maritima en septembre. « La différence la plus flagrante, c’est qu’on a aujourd’hui un coach qui parle avec son cœur, qui dit les choses, qui n’essaie pas de faire de la langue de bois », expliquait pour sa part Dimitri Payet, étincelant contre Lyon dernièrement. Plus proche de ses joueurs dans la communication, « AVB » l’est également avec la presse et les supporters. C’est ainsi que ce dernier est monté au créneau pour défendre Jordan Amavi, pris en grippe par une partie du Vélodrome et qui retrouve peu à peu son niveau. Bien qu’ayant un effectif assez limité quantitativement, le natif de Porto arrive pour le moment à en tirer le meilleur et occupe actuellement une belle seconde place de Ligue 1 après 14 journées. Sur la Canebière, on espère désormais que la révolution menée par Villas-Boas s'inscrive dans la durée.