La semaine passée, les Lillois avaient réussi un gros coup en s'imposant (0-1) à La Mosson, face au Montpellier de Michel Der Zakarian, supplantant ainsi les Héraultais sur la deuxième marche du podium. A l'inverse, le Stade de Reims n'avait pas validé son nul (0-0) obtenu à Marseille en chutant sur ses terres contre le Toulouse Football Club (0-1). Mais les hommes de David Guion avaient semble-t-il ce dimanche une réelle volonté de rebondir, là où des Dogues sont apparus très approximatifs et peu inspirés. Le nul (1-1) pour clore cette 17e journée de Ligue 1 tronquée est finalement une aubaine pour les locaux eu égard à leur prestation d'ensemble.

"Ce n'est pas un goût de défaite, mais c'est décevant. On était bien en place, on a su les contenir, c'est un point qui fait mal. On va prendre ce nul. C'est cruel, on va passer à autre chose et penser au match de la semaine prochaine", a plutôt bien résumé Rémi Oudin sur beIN SPORTS après le coup de sifflet final. Car les Rémois ont affiché tout au long de la partie une vraie science pour à la fois faire déjouer les flèches adverses, tout en parvenant régulièrement à mettre à mal une arrière-garde lilloise habituellement bien plus sereine. Durant le premier acte, les locaux ne se procureront véritablement que deux opportunités, la première de Luiz Araujo échouant sur Edouard Mendy (37e), et la seconde de Xeka trouvant le montant (45e+1). En amont, Hyun-jun Suk avait déjà donné quelques sueurs froides à Mike Maignan (3e) pour un avertissement rapide mais sans frais...

C'est Rémi Oudin, sorti du banc promptement pour supplanter Pablo Chavarria (18e), qui fait trembler les filets de l'ancien Parisien, et plonge le Losc et Pierre-Mauroy dans le brouillard. Il faut au moins ça pour que José Fonte et ses coéquipiers mettent un peu plus de coeur à l'ouvrage et se lancent véritablement à l'assaut de la cage champenoise. Mais les minutes passent et rien ne change au sein d'un collectif incapable d'enchaîner offensivement. C'est finalement Romain Métanire qui signe tristement son entrée en jeu en provoquant un penalty discutable, pour la simple et bonne raison qu'une situation identique lors de Strasbourg-Caen un peu plus tôt dans la journée a abouti à l'annulation d'un penalty grâce à la VAR... Mais qu'importe pour Nicolas Pépé, qui transforme la sentence (1-1, 90e+6) et permet à Lille de prendre deux et trois longueurs d'avance sur Montpellier et l'OL.