Ces stars qui ont fait un crochet par la Ligue 1 : Oliver Bierhoff
Presque aucun supporter de Monaco, même pas le plus acharné, ne peut réellement se souvenir du passage insignifiant d'Oliver Bierhoff.
Pire que Christian Vieri ? Il y a match, en tout cas, avec Oliver Bierhoff sous le maillot de Monaco. Certes, l'avant-centre allemand a au moins disputé une saison complète, contrairement à l'Italien quatre ans plus tard. Mais le comparatif n'est pas franchement favorable au directeur général de la Mannschaft : cinq buts comme Vieri, mais en 18 matchs, alors que l'ancien joueur de la Juventus n'en avait joué que dix. Bierhoff avait pourtant réussi d'excellents débuts avec trois buts en cinq rencontres. On vous laisse donc faire le calcul pour la suite...
Inutile de réellement détailler les raisons de la venue de Bierhoff sur le Rocher. Comme pour beaucoup d'autres, l'endroit parle de lui-même pour de nombreuses raisons. Mais quand un Fernando Morientes, par exemple, a illuminé le stade Louis-II entre ces passages de Bierhoff et Vieri, il ne reste aucun souvenir du buteur en or de la finale de l'Euro 96. Une tête contre Lyon en Coupe de France, vaguement. Le plus fort, c'est qu'au contraire de Vieri, Bierhoff a lui réussi à être sélectionné pour la Coupe du Monde à l'issue de la saison.
Il est même entré en jeu en finale face au Brésil (défaite 2-0) et se montrera globalement performant en sélection lors de cet exercice 2001-2002, inscrivant six buts en treize capes (la deuxième meilleure année de sa carrière avec la Mannschaft). Pas le souvenir de Didier Deschamps, qui bouclait alors sa première saison sur un banc : « Je n'ai rien à dire au niveau de son comportement. Mais il n'a pas répondu à mes attentes. Si je ne l'ai pas fait jouer, c'est parce qu'il y avait meilleur que lui. » Entre les deux hommes encore fougueux, qui avaient quasiment le même âge - 34 ans pour « DD », 33 ans pour Bierhoff -, le courant n'était finalement jamais passé.