Bordeaux : Une fraude au chômage partiel chez les Girondins ?
Dans un enregistrement vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, Antony Thiodet, directeur général des Girondins de Bordeaux, met son club dans l'embarras.
C’est une semaine de révélation du côté des Girondins de Bordeaux. Depuis lundi, les UltraMarines 1987, principal groupe Ultra du FCGB, diffusent chaque jour des extraits d’enregistrements privés entre Frédéric Longuepée, le président du club bordelais et Antony Thiodet, directeur de la billetterie du club girondin. Si depuis le début de la semaine, nous avons eu droit à des révélations sur le fonctionnement du club, le lien avec les clubs amateurs et les anciens joueurs, ou encore les relations avec la presse, l’enregistrement publié aujourd’hui risque de faire énormément de dégâts dans l’organigramme du club. Jeudi, on apprend ainsi que Antony Thiodet a affirmé que certains membres de son équipe administrative ont continué à travailler alors qu’ils étaient en situation de chômage partiel.
Les joueurs critiqués ouvertement L’ancien directeur du marketing de l’AS Saint-Étienne a tout d’abord fustigé l’attitude des joueurs. Selon lui, si les joueurs continuent d’être vouloir être payé « plein pot » alors qu’ils ne veulent pas reprendre la saison, il s’agit d’un « abandon de poste » d'après Antony Thiodet. Le directeur marketing a ensuite enchaîné en évoquant la situation de son équipe de salariés. « Sur les 32 personnes que je gère aux Girondins de Bordeaux, il y en a la moitié qui ont été mis en chômage partiel total. Il y en a certains autres qui ont été invités à purger leurs congés immédiatement. Je peux vous dire que tous ceux-là, ils ont continué à travailler. Même ceux qui étaient en congé, ils ont continué à travailler. Même ceux qui sont en chômage partiel, ils ont continué à travailler .» Si le club bordelais n’a toujours pas communiqué sur le sujet, il se pourrait que ce simple petit enregistrement ait des répercussions terribles dans les jours à venir. Pour rappel, en cas de fraude au chômage, les sanctions prévoient jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, le reversement des aides indûment perçues et une interdiction de bénéficier d’aides publiques pendant 5 ans.