Tests de grossesse : Communiqué de la LFH
La LFH prend acte de l'incompréhension des joueuses nantaises ayant subi des tests de grossesse. La Ligue fait une mise au point.
Affaire des tests de grossesse, suite mais toujours pas fin. Vingt-quatre heures plus tôt, six des joueuses de Nantes concernées avaient publié une lettre ouverte dans laquelle elles assuraient de nouveau qu'elle n'avaient pas été prévenues des tests de grossesse que le club nantais leur avait fait passer. Un jour avant, cela avait été au tour du syndicat des joueuses (AJPH) de relayer la position des victimes présumées en soutenant là aussi la thèse de ces tests prescrits sans que les intéressées en soient informées au préalable. Ce mardi, nouvel épisode du feuilleton, avec cette fois la mise au point de la LFH dans un communiqué écrit conjointement avec la Fédération française (FFH). Un communiqué dont profite les deux instances pour prendre acte des faits et des différents témoignages. « Depuis jeudi 13 février 2020, la FFHandball et la LFH ont pris l'attache des différentes parties pour recueillir leurs explications. La fédération et la ligue prennent acte des incompréhensions exprimées par les joueuses quant à l'information reçue de la part du médecin du club au sujet des tests prescrits en début de saison », donne à lire le communiqué, aux allures de mise au point. La FFH et la LFH rappellent ainsi communément que « les éléments du bilan biologique imposé par la réglementation de la LFH en début de saison se limitent strictement aux dosages NFS (numération des globules sanguins), des réticulocytes, du fer et de la vitamine D. »
Les médecins replacés devant leurs obligations
Elles précisent également que « les règlements de la LFH et de la Fédération ne prévoient ni dosage sanguin de l'hormone Béta HCG ni test de grossesse urinaire », et que « de tels tests n'ont jamais été prévus et ne le seront jamais. » Pour que de tels agissements n'aient plus jamais lieu à l'avenir, il a donc été rappelé en haut-lieu aux médecins de tous les clubs de la Ligue Butagaz Energie quel était le fonctionnement, avec l'obligation pour les docteurs en question d' « établir d'une part, une ordonnance correspondant aux examens prévus par la réglementation de la LFH au titre du bilan biologique obligatoire minimum et d'autre part, une autre ordonnance correspondant aux éventuels examens complémentaires envisagés par le médecin à l'issue de son examen clinique sollicités par le médecin, sous sa seule responsabilité. » « D'une manière générale, la Fédération et la LFH demeureront extrêmement vigilantes sur toute suite qui serait donnée à cette affaire, notamment en cas de révélations d'éléments nouveaux », poursuit le communiqué, qui conclut en assurant que la « la LFH va également œuvrer pour que toutes les actrices et acteurs de LFH prennent la mesure de leur responsabilité individuelle et collective quant aux comportements et règles devant régir les relations dans le handball professionnel féminin. » Le message est passé. Mais le feuilleton probablement loin d'être terminé.
Communiqué de la LFH et de la FFH
Depuis jeudi 13 février 2020, la FFHandball et la LFH ont pris l'attache des différentes parties pour recueillir leurs explications. La fédération et la ligue prennent acte des incompréhensions exprimées par les joueuses quant à l'information reçue de la part du médecin du club au sujet des tests prescrits en début de saison.
La Fédération et la Ligue rappellent que les éléments du bilan biologique imposé par la réglementation de la LFH en début de saison se limitent strictement aux dosages NFS (numération des globules sanguins), des réticulocytes, du fer et de la vitamine D. Les règlements de la LFH et de la Fédération ne prévoient ni dosage sanguin de l'hormone Béta HCG ni test de grossesse urinaire ; de tels tests n'ont jamais été prévus et ne le seront jamais.
Afin que toute joueuse dispose des informations sur les prescriptions émises par son médecin et puisse donner son consentement libre et éclairé sur chacune des prescriptions, la commission médicale de la LFH, réunie hier midi avec la présidente de la LFH Nodjialem Myaro, a formulé la recommandation suivante à l'attention de tous les médecins des clubs : chaque médecin est invité à établir distinctement :
• d'une part, une ordonnance correspondant aux examens prévus par la réglementation de la LFH au titre du bilan biologique obligatoire minimum,
• d'autre part, une autre ordonnance correspondant aux éventuels examens complémentaires envisagés par le médecin à l'issue de son examen clinique sollicités par le médecin, sous sa seule responsabilité.
D'une manière générale, la Fédération et la LFH demeureront extrêmement vigilantes sur toute suite qui serait donnée à cette affaire, notamment en cas de révélations d'éléments nouveaux.
En tout état de cause, la LFH va également œuvrer pour que toutes les actrices et acteurs de LFH prennent la mesure de leur responsabilité individuelle et collective quant aux comportements et règles devant régir les relations dans le handball professionnel féminin.