La flopée de trophées qui trône dans la vitrine de Zinedine Zidane depuis sa nomination au poste d’entraîneur du Real force le respect. A l’inverse, le moindre grain de sable qui parasite la machine prend une ampleur incommensurable. Le match nul de Madrid sur la pelouse de Numancia (2-2), mercredi en huitième de finale retour de la Coupe du Roi, l’a une nouvelle fois rappelé. Interrogé sur ses propos à l’issue de la rencontre - "j’ai aimé mon équipe" -, à contre-courant de certaines analyses, le technicien français est sorti de ses gonds et s’est défendu sur les critiques qui l’atteignent.

Alors qu’il juge son équipe "pas si mal qu’on le dit", Zidane a accusé la presse de jeter de l’huile sur le feu et de créer un environnement néfaste autour des siens. "Ce que l’on ne doit pas faire c’est regarder ou écouter ce qui se dit parce que tout est négatif et ce n’est pas la vérité, a-t-il lâché en conférence de presse, vendredi, rapporte Mundo Deportivo. Je suis fatigué d’entendre que le Real va mal. Il y a des choses positives. C’est facile de dire de votre position que tout va mal mais vous savez que ce n’est pas vrai. Mais c’est très bien de parler en mal du Real Madrid, cela fait vendre plus".

Au sein du vestiaire, Zidane écarte toute désagrégation. Il en tient pour preuve la conversation qu’il a eue avec ses joueurs, mardi dernier. "J’ai remarqué du changement, a-t-il avoué. A chaque fois qu’il y a une réunion, c’est pour en sortir des choses positives. Après il faut le montrer sur le terrain". Zizou attend désormais de la continuité dans les résultats de son équipe. Pour lui, elle ne passe pas par l’apport de renforts. Il a renouvelé son intention de ne pas recruter cet hiver même si ses concurrents, le FC Barcelone et l’Atlético Madrid en tête, sont actifs.