Real Madrid : Capello tance Hazard et encense Benzema
Ancien entraîneur du Real Madrid, Fabio Capello s'est montré critique sur la première saison d'Eden Hazard au sein du club merengue.
Eden Hazard n'a pas connu un premier exercice très convaincant sous le maillot du Real Madrid. Arrivé l'été dernier pour la somme de 100 millions d'euros en provenance de Chelsea, le Belge n'a joué que 16 matches en championnat avec le club merengue, pour 1 but inscrit. Bien sûr, cela doit être contextualisé par l'enchaînement de circonstances : une micro fissure externe à la cheville, une rechute, une nouvelle blessure, et un bilan forcément peu reluisant sous les ordres de Zinédine Zidane.
Le poids du maillot du Real, lourd pour Hazard
Dans un entretien accordé à Marca, Fabio Capello - double vainqueur de la Liga au Real - a mis la pression sur l'ancien élément des Blues. "Il n'a pas été le joueur qu'il était à Chelsea et il a été longtemps blessé, il ne s'est pas adapté. J'ai toujours pensé qu'il était un grand joueur, mais le maillot du Real pèse lourd, et Hazard a croulé sous le poids des attentes cette année. Il est clair qu'il sera meilleur la saison prochaine", a-t-il commenté. Karim Benzema, à l'inverse, a été encensé par le technicien italien : "Il est devenu une référence pour le Real. Il a assumé des responsabilités qu'il n'avait pas lorsqu'il jouait avec Cristiano Ronaldo, il a le sens du but et il l'a montré." #LoMásComentado El repaso de Fabio Capello a la Liga del Real Madrid: "Ha acabado con el monopolio que tenía el Barcelona" https://t.co/fc70EQXYFO
— MARCA (@marca) July 25, 2020
D'un point de vue plus général, l'ancien entraîneur du Real Madrid a mis en exergue la saison du club merengue, qui a remporté sa première Liga depuis 2017, devant un Barça qui avait pour habitude de se montrer comme le plus régulier lors des 38 journées, ces dernières saisons. "Le Real Madrid a mis fin au monopole de Barcelone. C'était en plus un championnat compliqué en raison de la situation. Le Real a gagné par son propre mérite, et non pas grâce aux erreurs des autres", a expliqué Capello.