Si, contrairement au Real Madrid ou au FC Barcelone, qui trustent habituellement les sommets de la Liga, la Real Sociedad n’a pas perdu les trois quarts de son effectif durant cette trêve internationale, le club basque, surprenant leader du championnat espagnol, a tout de même vu six de ses joueurs partir en sélection. Outre les Espoirs espagnols Martin Zubimendi, Roberto Lopez et Ander Barrenetxea, leurs aînés Mikel Merino et Mikel Oyarzabal ont eux rejoint la Roja, ce dernier, meilleur buteur de Liga avec 6 réalisations, marquant même lors du carton contre l’Allemagne (6-0) un mois après avoir donné la victoire aux hommes de Luis Enrique contre la Suisse (1-0), alors que le Suédois Alexander Isak a lui notamment joué quelques minutes contre les Bleus mercredi dernier au Stade de France (4-2).

Les bons souvenirs de David Silva

Des joueurs qui n’auront pas été surutilisés durant ces deux dernières semaines, et seront disponibles dimanche après-midi pour le déplacement sur une pelouse de Cadix qui rappelle des bons souvenirs à David Silva. Celui qui est revenu cet été en Espagne après dix saisons à Manchester City avait en effet inscrit son tout premier but chez les professionnels au stade Ramon de Carranza en janvier 2005, alors qu’il était prêté par Valence à Eibar. Comparé à Diego Maradona par son entraîneur Imanol Alguacil, Silva (34 ans), auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs au début du mois à Vigo, espère bien récidiver en Andalousie, où le club de Saint-Sébastien va tenter d’accroître son avance en tête du championnat.

Un leader virtuel mais confiant

Une place virtuelle de leader, puisqu’il compte trois longueurs d’avance sur l’Atlético de Madrid, troisième mais avec deux matchs en moins et dernière équipe invaincue de Liga. Mais les Basques, qui possèdent la meilleure attaque du championnat (20 buts) et un jeu attrayant, n’ont pas l’intention de lâcher, même s’ils également engagés en Ligue Europa, où ils sont à égalité avec Naples et l’AZ Alkmaar dans le groupe F après trois journées. Leurs supporters se mettent eux déjà à rêver d’un troisième titre de champion. Les deux premiers ont été remportés au début des années 80 (1981 et 1982) sous les ordres d’Alberto Ormaetxea, mais même l’iconique entraîneur n’avait pas réussi à démarrer de telle manière (6 victoires, 2 matchs nuls et une défaite). Un signe ?