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La Liga: en attendant le Real et le Barça, toujours la menace du coronavirus
Le Championnat d'Espagne reprend samedi sans les stars du Real Madrid et du FC Barcelone, mais la donne n'a pas vraiment changé avec des matches à huis clos et la crainte d'une deuxième vague.
En attendant le Barça toujours porté par Messi et le Real de Benzema, qui défendra son titre dès le 20 septembre, la Liga 2020-21 va débuter samedi dans l'anonymat du petit stade d'Eibar qui reçoit le Celta Vigo devant des tribunes vides au Pays basque. Loin du bouillant derby de Séville qui avait sonné le retour de la Liga le 11 juin après trois mois d'un confinement parmi les plus stricts en Europe, ce match d'ouverture entre deux équipes modestes se disputera dans un climat de crainte.
Lundi, l'Espagne a dépassé la barre des 500.000 cas diagnostiqués et depuis le début de la pandémie, le pays de 47 millions d'habitants a recensé 525.549 cas, ce qui représente, rapporté à sa population, une proportion environ deux fois plus importante que celle de la France ou de l'Italie. Ces deux dernières semaines, 7 à 8.000 cas par jour ont été détectés en moyenne, dont environ le tiers dans la région de Madrid, épicentre de l'épidémie comme au printemps.
Et la Liga n'est pas épargnée: obligés de passer des tests PCR de détection avant de reprendre l'entraînement collectif en août, des joueurs ont été testés positif dans presque toutes les équipes du championnat.
Stade alternatif
Parmi les cas les plus notables, le défenseur international français du FC Barcelone Samuel Umtiti, la nouvelle recrue du milieu de terrain blaugrana Miralem Pjanic, ou encore la grosse recrue de l'intersaison de la Real Sociedad, l'ex-international espagnol David Silva, et son coéquipier de la formation basque et international lui aussi Mikel Oyarzabal.
Pour assurer une reprise en toute sécurité après la fin de saison post-confinement réussie entre juin et juillet, LaLiga, la ligue espagnole, a retouché son protocole de sécurité et a revu certaines de ses règles. Chaque équipe devra par exemple aligner au minimum cinq joueurs de l'équipe première pour un match et ne pourra pas repousser plus d'une rencontre. Les membres du staff technique pourront aussi être remplacés, et les motifs de reprogrammation d'une rencontre ont eux aussi été aménagés.
Les clubs doivent aussi disposer d'un stade alternatif en dehors de leur région, au cas où leur stade serait fermé pour des cas de Covid-19. Le tout, pour éviter une répétition de l'affaire Fuenlabrada, équipe de D2 espagnole qui avait voyagé à La Corogne avec une vingtaine de cas positifs pour la dernière journée de deuxième division fin juillet... un cas qui avait déclenché une série de tensions entre la fédération (RFEF), LaLiga et le secrétariat d'Etat aux Sports espagnol (CSD).
Le feuilleton Messi et l'éclosion Fati
Sur les terrains non plus, rien n'a changé avec le duel attendu entre le Real et le Barça. Il faudra attendre le 20 septembre dans le stade de la Real Sociedad pour voir Zinédine Zidane et ses stars du Real Madrid de retour, après leur élimination par Manchester City début août en 8e de finale de la Ligue des champions.
Sacré champion d'Espagne pour la 34e de son histoire en juillet, le Real Madrid, autour de ses piliers habituels (Sergio Ramos, Karim Benzema, Toni Kroos, Luka Modric...) est favori à sa propre succession, malgré des renforts pour le moment encore inexistants, à moins d'un mois de la clôture du mercato estival. Le Barça a bénéficié d'une semaine de pause supplémentaire après sa participation au "Final 8" et sa déroute face au Bayern Munich (8-2) en quarts de finale, et disputera son premier match de Liga le 26 ou 27 septembre contre Villareal.
Thibaut Courtois, la muraille belge:
L'ogre catalan sort d'une période tourmentée avec les envies de départ de sa superstar argentine Lionel Messi. Le Barça qui compte toujours dans son effectif (pour l'instant) Luis Suarez et Arturo Vidal, a tenté une révolution avec les arrivées de l'entraîneur néerlandais Ronald Koeman et du milieu de terrain bosnien Miralem Pjanic... et l'éclosion du très jeune Ansu Fati (17 ans).
Espagne - Enrique encense sa pépite Fati :