Docteur Betis et Mister Séville
En quête d'une qualification européenne, le Betis Séville est obligé de s'imposer face à Eibar ce lundi pour ne pas connaître la crise.
Après dix matchs de Liga, il est difficile de savoir dans quelle direction va le Betis Séville. Ce lundi, le club andalou est déjà à un tournant de sa saison. La victoire est obligatoire lors de la réception d'Eibar. Avec trois points de plus l'actuel 14eme de la Liga pourrait faire un bond au classement remonter à la septième place. Un rang en adéquation avec ses ambitions européennes. En cas de contre-performance, c'est la zone rouge qui va se rapprocher du club andalou. Il n'y a déjà que deux points d'écart entre les coéquipiers de Nabil Fekir et le Celta Vigo, 18eme. L'urgence est réelle !
Aucun match nul pour un Betis capable du meilleur comme du pire
Pour les Verdiblancos, le premier relégable est à la même distance que la place européenne la plus proche. Un paradoxe de plus dans un début de saison où le club sévillan a été capable du pire comme du meilleur. Les deux victoires pour commencer la saison ont laissé place à des performances en dents de scie. Avant le match contre Eibar, le Betis Séville reste sur neuf buts encaissés lors des deux dernières journées. La preuve que Manuel Pellegrini et ses hommes jouent très gros ce lundi. Ils doivent stopper l'hémorragie et faire tomber la pièce du bon côté pour valider l'excellent travail réalisé par le Chilien depuis son arrivée à l'Estadio Benito Villamarin. Intéressante offensivement, sa troupe est à côté de la plaque défensivement. Avec 21 buts encaissés, les Beticos ont la plus mauvaise défense du championnat. Les Andalous, qui n'ont pas encore fait le moindre match nul, doivent gagner en régularité.
Le Betis, sévère avec les petits, corrigé par les grands
En ce début de saison, il est difficile de voir où se place le Betis Séville dans la hiérarchie espagnole. Autoritaires avec les petits, les Andalous ont été corrigés par les grosses écuries du championnat. Et aussi fou que cela puisse paraître, c'est peut-être leur plus grand atout. Après dix journées, les Verdiblancos ont déjà joué, et perdu, face au Real Madrid, Barcelone, l'Atlético Madrid et la Real Sociedad : les quatre favoris au titre. Seuls les non-matchs face à Getafe et Bilbao sont vraiment regrettable. Et encore, il n'est jamais facile de s'y imposer. Avec un calendrier qui s'annonce plus facile dans les semaines à venir, le Betis Séville a l'opportunité d'y voir plus clair et de s'imposer comme le meilleur des petits. Un tel statut pourrait permettre à Manuel Pellegrini d'obtenir la qualification européenne qu'il ambitionne. C'est la direction donnée en début de saison mais pour l'assumer, il y a encore du chemin à faire. Bilbao s'amuse contre le Betis !