Ligue des Champions : Les Citizens maudits ?
Incapable d’atteindre le dernier carré de la Ligue des champions depuis l’arrivée de Pep Guardiola, Manchester City, largué en Premier League, pourrait réussir à le faire cette saison.
Racheté par des investisseurs émiratis en 2008, Manchester City, qui a tout raflé sur la scène nationale, avec quatre titres de champion d’Angleterre, deux FA Cup et quatre League Cup, peine toujours en Ligue des champions. Les Citizens n’ont ainsi dépassé les quarts de finale qu’une seule fois, en 2016, en profitant des largesses parisiennes pour se hisser dans le dernier carré. L’entraîneur se nommait alors Manuel Pellegrini et son successeur, Pep Guardiola, n’a jamais réussi à faire mieux. Ni aussi bien. Depuis son départ en 2012 du Barça, avec qui il avait remporté la prestigieuse compétition européenne à deux reprises, le Catalan n’est d’ailleurs jamais retourné en finale, échouant trois fois consécutivement en demi-finales de la C1 avec le Bayern Munich.
Mais si cette année était enfin la bonne pour les Sky Blues ? Largués en championnat, puisqu’ils accusent déjà 14 points de retard sur Liverpool et sont même désormais devancés par Leicester, ils pourraient imiter Chelsea, qui avait fini par être sacré au moment où l’on s’y attendait sans doute le moins, en 2012. A écouter Guardiola, qui reste le plus jeune entraîneur à avoir remporté la Ligue des champions (38 ans et 129 jours lors de la finale de 2009), c’est loin d’être gagné. Très loin même.
"Pas en mesure de rivaliser"
"On ne pense pas à gagner la Ligue des champions. On essaie juste de gagner le prochain match", a-t-il ainsi lâché, dépité, après la défaite dans le derby de Manchester samedi (1-2). Avant, sur Sky Sports, de se montrer pour le moins pessimiste sur le niveau actuel de son équipe, opposée au Dinamo à Zagreb mercredi (18h55) avec son billet en poche pour les huitièmes de finale et une première place du groupe C déjà assurée. "C’est le niveau des équipes que nous affrontons, que ce soit Liverpool, Manchester United, Barcelone, le Real Madrid, la Juventus. Et on n’est peut-être pas en mesure de rivaliser avec eux. On doit l’accepter, et s’améliorer et aller de l’avant. On a peut-être besoin d’en passer par là pour que le club grandisse." Un constat éloquent, peut-être pour piquer un groupe certes pas aidé par les blessures mais un peu trop dans le confort ? Premiers éléments de réponse au mois de février…