Grande surprise du Mondial 2014 en atteignant les quarts de finale, le Costa Rica sera encore là cet été en Russie. Le 25ème au classement FIFA a déjà participé à 4 Coupes du Monde et la dernière était la plus belle de toutes. Les Ticos ont réalisé une bonne campagne de qualification en se positionnant derrière le Mexique, et en battant à deux reprises les Etats-Unis, une équipe habituée à disputer le Mondial ces dernières années. Ce qui vient confirmer l'évolution du football costaricien depuis une dizaine d’années.
Pour cette Coupe du Monde, le Costa Rica va s’appuyer sur une bonne partie des cadres qui ont emmené l’équipe jusqu’en quarts au Brésil, à l’image de Bryan Ruiz, Joel Campbell ou Keylor Navas. 11 des 23 seront présents. Une équipe qui s’est renforcée en 4 ans avec un grand nombre de joueurs costariciens partis évoluer en Europe (Espagne, Italie, Angleterre, Ecosse).
Pour cette deuxième phase finale consécutive, le Costa Rica aura fort à faire dans un groupe composé de la Serbie, du Brésil et de la Suisse. Une poule un peu plus abordable qu’en 2014 où les Ticos avaient affronté l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre. Le tout sans perdre un match.
Gardiens : Keylor Navas (Real Madrid), Patrick Pemberton (Alajuelense), Leonel Moreira (Herediano).
Défenseurs : Christian Gamboa (Celtic), Ian Smith (Norrköping), Ronald Matarrita (New York City), Bryan Oviedo (Sunderland), Óscar Duarte (Espanyol), Giancarlo González (Bologne), Francisco Calvo (Minnesota United), Kendall Waston (Vancouver Whitecaps), Johnny Acosta (Aguilas Doradas).
Milieux : Favid Guzmán (Portland Timbers), Yeltsin Tejeda (Lausanne), Celso Borges (RCD La Corogne), Randall Azofeifa (Herediano), Rodney Wallace (New York City), Bryan Ruiz (Sporting CP), Daniel Colindres (Saprissa), Christian Bolaños (Saprissa).
Attaquants : Johan Venegas (Saprissa), Joel Campbell (Real Betis), Marco Ureña (Los Angeles FC).
Si Keylor Navas affiche la même forme qu’en 2014, alors le Costa Rica peut se permettre de rêver à nouveau. Avec un but encaissé lors des poules face à l’Uruguay, et des penalties stoppés lors des huitièmes face à la Grèce, l’ancien joueur de Levante a ébloui tout son monde. Assez pour signer au Real Madrid et remporter trois Ligues des Champions. En Russie, il aura pas mal de travail pour stopper les attaques brésiliennes, serbes et suisses.
Le sélectionneur du Costa Rica, Oscar Ramirez, n’aura pas la tâche aisée dans une poule où il faudra faire face à la Serbie, au Brésil et à la Suisse. Faire aussi mieux que son prédécesseur, Paulo Wanchope, semble compliqué. En poste depuis août 2015, Oscar Ramirez reste un sélectionneur peu expérimenté puisque sa carrière de technicien se limite à des clubs locaux. Espérons pour lui que ses joueurs surferont sur la vague brésilienne.
Derrière le Brésil, grand favori du groupe E, il sera tout de même compliqué pour le Costa Rica de se hisser au deuxième tour. La Serbie, premier adversaire, et la Suisse sont prévenues. L’effet de surprise n’aura peut-être pas lieu en Russie.