Une idole mondiale. Ayrton Senna reste dans l’esprit des amoureux de la Formule 1 une référence. Une légende. Les exploits du triple champion du monde brésilien n’ont jamais disparu. Et même 25 ans après sa mort en piste à Imola sur une Williams qu’il avait tant désirée (Alain Prost, son meilleur ennemi, avait été champion avec cette monoplace en 1993), rien n’a réellement changé. Au Brésil comme ailleurs. La symbolique de son casque jaune et vert siglé de « Nacional » fait systématiquement resurgir le même sentiment. 

Bien au-delà de ses 41 victoires, 80 podiums ou encore 65 pole positions, c’est son esprit de la compétition et sa capacité hors-norme à se transcender pour dépasser les limites de sa monoplace qui ont marqué les esprits. Chaque reportage, chaque article à sa gloire met toujours en avant ce côté un peu irréel qu’il pouvait voir dans son cockpit. "La peur est la limite entre la réalité et la fascination. Le jour où je ne pense plus à gagner, je suis mort", avait-il lâché un jour.

La corrélation entre ce propos et les doutes admis suite à la mort de son ami Roland Ratzenberger, le 30 avril, a souvent été mise en exergue. C’était avant ce maudit 7e tour du Grand Prix de Saint-Marin 1994. 

Ayrton Senna a également inspiré de nombreux pilotes, dont Fernando Alonso ou encore Lewis Hamilton. Le Britannique n’a jamais caché son admiration pour le Brésilien dont il a battu plusieurs records, notamment celui des pole positions. On se souvient de son émotion lors du Grand Prix du Canada 2017, le jour de sa 65e pole, lorsque la famille de Senna (*) lui avait offert un casque auriverde. Aujourd'hui encore, il ne se passe pas une course de F1 sans qu'une allusion à ses exploits passés ne soit faite. Comme si la marque qu'il laissée était indélébile.

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(*) : Viviane Senna, qui a créé la fondation Senna a permis d’aider des millions d’enfants au Brésil.