Les courses sprint de retour en 2023 ?
En effet, alors que les écuries les plus importantes du paddock craignent de ne pas pouvoir rester dans les clous de la réglementation financière, c’est-à-dire dans les 124 millions d’euros autorisés pour tout ce qui touche à la performance, les plus modestes voient une manœuvre pour contourner la limite budgétaire. Plus précisément, selon le patron de McLaren Zak Brown, une écurie demande à ce que le plafond soit relevé de cinq millions de dollars (4,4 millions d’euros). Une absence d’accord entre F1 et écuries qui pourrait tout simplement provoquer l’annulation des six courses sprint qui devaient avoir lieu à Bahreïn, Imola, Montréal, Spielberg, Zandvoort et Interlagos. En effet, cela entrerait dans le cadre d’un changement de règles en cours d’année, ce qui exige 28 voix au sein de la Commission F1, dans laquelle chacune des dix écuries a une voix contre dix pour la F1 et dix pour la FIA. Si un éventuel accord financier n’obtient pas l’aval de huit écuries, le retour des courses sprint pourrait alors être reporté à 2023, avec un vote qui ne nécessiterait alors que l’assentiment de six écuries.