Racing Point : La dispute avec Renault débattue dans la semaine
Après les Grands Prix de Styrie et de Hongrie, l'écurie Renault a une nouvelle fois contesté la légalité de la Racing Point à l'issue du Grand Prix de Grande-Bretagne. Un dossier dont la FIA doi
La dispute entre Renault et Racing Point sera-t-elle prochainement réglée ? A l’image des procédures lancées à l’issue des Grands Prix de Styrie et de Hongrie, l’écurie française a porté réclamation à l’encontre de son homologue britannique concernant la légalité de la RP20. La monoplace, surnommée « Mercedes rose », partage beaucoup de traits avec la W10 alignée lors de la saison 2019 par l’écurie allemande. Or, par rapport à 2019, le règlement technique a évolué et des éléments supplémentaires doivent désormais être conçus en interne par chaque écurie. Pour Renault, l’angle d’attaque concerne les écopes de freins, principale évolution du règlement en la matière durant l’hiver. La FIA, qui a saisi les pièces incriminées lors du Grand Prix de Styrie et demandé à Mercedes de lui présenter les plans de sa W10, a lancé une enquête dont le dénouement se rapproche.
Une décision avant le Grand Prix du 70eme anniversaire ?
Entre les deux manches programmées à Silverstone, la Fédération Internationale de l’Automobile va examiner de plus près les trois réclamations déposées par Renault à l’encontre de Racing Point. Une réunion, tenue partiellement par visioconférence en raison du contexte sanitaire, permettra aux deux parties d’exposer leurs arguments. S’il est possible qu’une décision soit prise par les officiels de la FIA dans les heures suivant cette réunion, un délai d’une semaine pourrait s’avérer nécessaire afin de l’entériner. Si la FIA donne raison à Renault, Racing Point pourrait perdre tous ses résultats des trois derniers Grands Prix, soit 34 des 42 points inscrits par l’équipe basée à Silverstone depuis le début de la saison. Dans le cas contraire, la FIA ouvrirait grand la porte à des « monoplaces clientes » ou tout du moins à un plus grand transfert de technologie entre plusieurs écuries. Plusieurs équipes comme Williams ou McLaren ont déjà exprimé leur refus de voir la F1 prendre cette direction.