Didier Deschamps était présent ce lundi lors du premier jour de rassemblement pour l'équipe de France. Les Bleus vont affronter les Pays-Bas le 24 mars et l'Irlande le 27 en vue de leurs deux premiers matchs pour les qualifications à l'Euro 2024. Les vices-champions du monde, qui se retrouvent pour la première fois depuis la défaite en finale du Mondial face à l'Argentine le 18 décembre dernier, veulent repartir de l'avant, alors que certains éléments ont pris leur retraite comme Hugo Lloris, Raphaël Varane, Karim Benzema ou encore Steve Mandanda. De ce fait, Deschamps doit choisir un nouveau capitaine, mais comme le retranscrit RMC Sport, il n'a pas encore fait son choix. Il a en revanche décidé qui serait le gardien numéro 1 en remplacement d'Hugo Lloris. Découvrez l'essentiel de sa conférence de presse ci-dessous.
Sur le capitanat
"On m'a déjà posé la question. Je vais utiliser ces premiers jours pour en discuter avec les premiers joueurs concernés. Kylian fait partie de cette discussion. Vous en saurez plus la prochaine fois que je vous verrai, jeudi. Kylian Mbappé est quelqu'un de très habile dans la communication. Je ne peux pas vous en dire plus, je n'ai pas décidé aujourd'hui."
Sur le n°1 chez les gardiens
"Le poste de N°1 sera pour Mike Maignan. Je vais avoir des discussions aussi. Il y aura une hiérarchie, c'est important."
Sur le système de jeu
"Le même système avec Griezmann dans le coeur du jeu ? C'est une option qui a été bonne et qui peut être réutilisée. Antoine a cette capacité de pouvoir être un milieu offensif mais, de par le volume qu'il a, être intégré dans le milieu de terrain. On a fait de bonnnes choses comme ça durant la Coupe du monde, c'est évidémment une option intéressante. Antoine a eu l'occasion de rejouer dans cette position en club, mais aussi comme deuxième attaquant."
Sur les deux matchs à venir
"C'est une journée de transition aujourd'hui, mais le match de vendredi va arriver vite. Il n'y a jamais de marge au niveau international, il faudra être performant d'entrée contre les Pays-Bas. Sur ce stage, on a deux matchs de haut niveau, il faut faire en sorte dès le départ d'être obnubilé par l'objectif de se qualifier, ne pas penser qu'on l'est déjà. Il faudra faire beaucoup d'efforts pour atteindre l'objectif de se retrouver à l'Euro."
Sur l'après-finale face à l'Argentine
"Je suis en rassemblement, je ne vais pas parler de ce qu'il s'est passé au mois de décembre. C'est dernière nous, ça appartient au passé. Les lendemains de la finale on été différents, certains étaient concernés par leur club, d'autres au repos. L'analyse est importante, on a eu à la faire avec le staff lors d'un séminaire."
Sur le réservoir de talents en défense
"Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui présentent un potentiel intéressant au niveau international. En ce qui concerne les défenseurs centraux, le réservoir est bien rempli."
Sur Rabiot et Upamecano
"Rabiot a fait beaucoup de très bonnes choses avant la Coupe du monde. Il avait déjà un capital confiance important. Après la Coupe du monde, il a continué à avoir un rendement très elevé. Dayot était très performant avec son club mais moins avec nous. A travers la Coupe du monde, il a pris une autre envergure. Il a enchaîné et pris de la confiance."
Sur le statut de Giroud
"Quand je l'ai pris pour la Coupe du monde, l'interrogation (de lui donner un statut de remplaçant) avait été levée. La situation n'a pas changé aujourd'hui, je n'ai plus à me poser la question."
Relancé sur le capitanat
"Je n'ai pas d'obligation, je prendrai la décision dans les jours qui viennent. Ne commencez pas à parler de déçus. Il y aura une répartition nouvelle du leadership. Sur les 23, il y aura un capitaine et un vice-capitaine. Il peut y en avoir un troisième aussi. Des joueurs vont prendre le relais en interne par rapport à moi, au groupe. C'est quelque chose qui doit se faire naturellement. Ca ira toujours dans le sens de l'équipe, dans l'intérêt commun. On ne peut pas remplacer des joueurs qui ont aligné dix ans de continuité en sélection. Il y a un leadership technique, un leadership mental. Une personne peut tout avoir ou ça peut aussi être réparti comme je le fais depuis le début."
Sur la retraite de Varane
"Personne n'est à sa place. Je fais en sorte de me mettre à sa place. Il est suffisamment réfléchi, posé, il ne prend pas une décision comme ça du jour au lendemain. Ce n'est pas quelque chose qui me fait plaisir, mais c'est la situation de chacun qui fait qu'on peut prendre une telle décision. Je la respecte. Il y a des exigences dans le foot de très haut niveau. Tout dépend de l'âge auquel vous commencez. Il y a la notion de responsabilité, votre situation privée aussi... Les exigences amènent à de la fatigue, physique ou psychologique. Chaque joueur a un parcours qui peut être différent. Certains continuent jusqu'à 40 ans, pour d'autres ça peut être plus compliqué."
Sur Todibo
"Il fait partie de ces joueurs qui n'ont pas des parcours linéaires. Il est parti jeune au Barça, après il a été beaucoup prêté avec plus ou moins de réussite. A Nice, il a gagné en confiance. A-t-il perdu du temps ? Ca a dû lui servir pour avoir de l'expérience."