Noël Le Graët continue de vivre des jours bien difficiles. Mis sur la touche de la présidence de la FFF la semaine dernière après un Comex extraordinaire, le boss de l'instance du football français a vu l'ouverture d'une enquête à son encontre pour "harcèlement moral et sexuel" ce mardi. Une enquête confiée à la Brigade de répression contre la délinquance aux personnes et faisant suite à un signalement (article 40) de l'Inspection générale de l'Education nationale, du Sport et de la recherche (IGESR). L'enquête se base sur les différents témoignages contre Le Graët, avec notamment celui de Sonia Souid, agente d'internationales françaises. Seulement, quelques heures après l'ouverture de cette enquête, le président de la FFF a décidé de sortir du silence.
Le Graët sort du silence
Ainsi, il a transmis un communiqué à l'AFP et dans lequel il dément toutes "les accusations d'harcèlement moral et sexuel" à son encontre. Le Graët a fait part de son étonnement dans ce communiqué concernant le fait d'apprendre par voie de presse "l'ouverture d'une enquête pour harcèlement moral et sexuel". Il a également mis en cause les "nombreuses interférences et pressions politiques" venues, d'après lui, de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera dans le cadre de l'audit diligenté par le ministère. Un audit qui doit livrer son verdict fin janvier et qui pourrait précipiter la chute du président de la FFF, dont les prochains jours ne s'annoncent pas réjouissants...