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Didier Deschamps (Bleus) : « Le Qatar, c’est très loin »
Même s’il a prolongé son contrat de sélectionneur de l’équipe de France jusqu’en 2022, Didier Deschamps a refusé mardi de se projeter sur cette échéance et est concentré sur l’Euro 202
Didier Deschamps, quel est votre sentiment au moment d’officialiser votre prolongation à la tête de l’équipe de France jusqu’en 2022 ?
C’est toujours une fierté et un honneur pour moi d’être sélectionneur de l’équipe de France. Vous savez l’attachement que j’ai toujours eu pour ce que représente ce maillot. Je remercie le président pour sa confiance. J’apprécie beaucoup la qualité de notre relation, qui est très importante pour moi et pour le management des joueurs au quotidien. Très fier de continuer l’aventure, même si notre énergie est focalisée sur l’objectif le plus proche, à savoir l’Euro 2020, le mois de mars et la préparation de la compétition pour être le plus performant.
Vous imaginiez-vous pouvoir passer 10 ans comme sélectionneur des Bleus ?
Du point de départ à aujourd’hui, beaucoup de choses ont été faites et plutôt très bien. Ça englobe le président, Florence Hardouin, tous les services de la Fédération, qui nous ont mis dans les meilleures conditions. Je n’ai pas l’habitude de regarder dans le rétroviseur. Ce qu’on a fait, ça restera. Mais le plus important, c’est ce qu’il y a devant nous, avec cet Euro qui est important. On est les champions du monde en titre, avec une attente qui est de plus en plus forte et une exigence de résultats. Le plaisir est important, mais on est jugés sur les résultats. Si l’équipe de France n’avait pas obtenu de bons résultats depuis 2012, je pense que je ne serais pas là. A partir du moment où l’envie et la détermination sont toujours aussi fortes chez moi, je considère qu’il y a encore de belles choses à faire. Ce n’est jamais simple, parce que le haut niveau est impitoyable. On sait ce qui nous attend pour commencer cet Euro. Quand on commence une compétition, comme au Brésil pour la Coupe du Monde, ça peut paraître un manque d’humilité, mais c’est pour aller au bout et il faut battre tous nos adversaires. Ça n’a pas toujours été le cas, même si on a plus connu les joies de la victoire ces derniers temps. Il faut se remettre en cause, ne pas baisser le niveau d’exigence, parce que le haut niveau ne tolère aucun relâchement.
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Vous sentez-vous toujours aussi bien dans ce rôle ?
Je suis heureux et épanoui dans cette fonction de sélectionneur. J’ai quand même le privilège de travailler avec les meilleurs joueurs français, avec un état d’esprit remarquable. Aujourd’hui, par rapport à ce que j’ai pu connaître au début, il y a un engouement et une proximité forte avec nos supporters. C’est une satisfaction, même s’il ne faut pas s’endormir là-dessus, parce qu’il suffit de peu de choses. Il faut être vigilant, mais je suis convaincu que tous les joueurs ont bien conscience de la valeur de ce maillot. Ça demande des devoirs, par rapport à la nouvelle génération notamment.