Girard rêve du Paris FC en Ligue 1
Après avoir réussi à sortir le club parisien de la zone rouge en Ligue 2, René Girard, arrivé en janvier, rêve de retrouver l’élite avec le PFC.
Nommé en tout début d’année à la tête du Paris FC en remplacement de Mecha Bazdarevic, René Girard voulait "redonner envie" à des joueurs qui pointaient alors à la 19eme et avant-dernière place du classement. "Je sais où j'arrive. La situation, tout le monde la connaît. Il faut sortir de cette zone de relégation dans un premier temps", expliquait-il lors de sa conférence de presse de présentation. Un objectif que son équipe, 17eme avant l’interruption de la saison en raison de la crise sanitaire, a mis un peu plus d’un mois à atteindre.
Après trois matchs nuls, une défaite et une élimination tout sauf honteuse contre Saint-Etienne en Coupe de France (2-3), Jérémy Ménez et ses partenaires ont signé trois succès de rang, contre Chambly (1-2), Le Havre (1-0) et Clermont (0-1), pourtant invaincu depuis douze matchs, pour s’extirper de la zone rouge. Et ils possèdent aujourd’hui deux points d’avance sur le virtuel barragiste, Niort, après avoir débuté le mois de mars par un revers contre Lens (0-2) et un nul à Troyes (1-1).
"Pas de cadeau" pour Ménez
Arrivé en septembre après une expérience décevante au Mexique, Ménez est d’ailleurs l’un des grands artisans de cette bonne période. Le joueur aux 24 sélections en équipe de France a signé ses quatre premiers buts en Ligue 2 en février, et compte désormais autant de passes décisives. "Il a tout pour enflammer le jeu de l'équipe mais cela doit être de manière plus régulière. J'attends de lui qu'il tire le groupe vers le haut. Je sais qu'il en est capable, je ne lui ferai donc pas de cadeau et il le sait", avait prévenu Girard dans Le Parisien.
"Heureux" dans la capitale, même si sa maison du Gard, où il est actuellement confiné, lui manque beaucoup, l’expérimenté technicien (66 ans) sait bien que le plus dur est à venir. "On est 17eme, donc rien n'est encore gagné", déclare-t-il encore au quotidien francilien, évoquant ensuite son rêve, et l’un des derniers challenges de sa carrière : "Emmener un deuxième club parisien en Ligue 1 serait encore plus fort que d'avoir été champion de France avec Montpellier, car on part d'encore plus loin".